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Le pays est en train de se diriger malheureusement vers un effondrement total et imminent. Alors que Maduro semble avoir orchestré une fraude électorale massive pour se maintenir au pouvoir, l’avenir du Venezuela apparaît bien sombre.
L’avenir du Venezuela semble bien morose alors que le pays se rapproche dangereusement d’un effondrement total. Maduro, considéré par beaucoup comme ayant orchestré une vaste fraude électorale pour rester au pouvoir, se retrouve dans l’œil du cyclone. Malgré tout, quelques pays comme la Chine, la Russie et l’Iran continuent de le soutenir. Cependant, la majorité de la communauté internationale reste sceptique quant à la légitimité de cette victoire.
Élections et Fraudes Soupçonnées
Nicolas Maduro s’est autoproclamé vainqueur des récentes élections, bien que de nombreux experts estiment que les résultats auraient été manipulés.Seuls quelques pays ont reconnu sa victoire : la Chine, la Russie, l’Iran, la Corée du Nord, la Syrie, Cuba, le Nicaragua, le Honduras et la Bolivie.
En réaction à cette élection contestée, les Vénézuéliens ont envahi les rues, parfois au péril de leur vie.Plusieurs décès sont à déplorer suite à ces manifestations, preuve de l’ampleur du mécontentement populaire.
Maduro : Pourquoi tant de Défiance ?
Les énormes difficultés économiques traversées par le Venezuela sous son mandat expliquent en grande partie cette désaffection. Oui, vous avez bien lu, le pays connaît un effondrement économique sans précédent.
L’ampleur de la crise est telle que même la Banque mondiale ne fournit plus d’estimations du PIB pour ce pays. D’après les experts du projet Maddison, le niveau de vie des Vénézuéliens n’a jamais été aussi bas depuis la Seconde Guerre mondiale.
Alors que Maduro n’impose pas un plan centralisé comme la Corée du Nord ou l’ex-URSS, sa tendance autoritaire et sa manipulation électorale ne passent pas inaperçues.
La population désespère et les manifestations se multiplient, souvent réprimées avec brutalité.
Un gouffre économique en pleine Caraïbes
La population perd patience et les protestations explosent, souvent dans une répression sévère.
Le Venezuela traverse une crise économique sans précédent. Même la Banque mondiale a cessé de donner des estimations du PIB pour ce pays. Les experts s’accordent à dire que le niveau de vie des Vénézuéliens est au plus bas depuis des décennies.
Maduro, loin de suivre un modèle strictement centralisé comme en Corée du Nord, adopte pourtant un style autoritaire agrémenté de manipulations électorales. La situation a conduit à une telle désorganisation que l’économie nationale est en chute libre.
Avec un tel effondrement, il n’est pas surprenant que les Vénézuéliens perdent confiance et que des mouvements de contestation éclatent régulièrement.
La crypto-liasse vénézuélienne
La monnaie locale, le bolivar, a officiellement été dévaluée en 2018. Cependant, sur le marché noir, où les Vénézuéliens échangent des bolivars contre des dollars, la dégringolade avait commencé dès la mi-2012, le bolivar perdant alors 90% de sa valeur par rapport au dollar d’ici septembre 2016.
L’effondrement de la monnaie a été accompagné d’une hyperinflation vertigineuse. Les statistiques officielles montrent que l’inflation avait déjà atteint 200% au début de 2016.
Cette chute de la devise et l’hyperinflation ont sérieusement affecté le pouvoir d’achat des Vénézuéliens, les rendant incapables d’acheter des produits de première nécessité.
Rappelez-vous que la plupart des pays ont besoin de devises étrangères pour acheter des produits importés. Voir la monnaie s’effondrer signifie que les consommateurs ne peuvent plus se permettre d’acheter des biens quotidiens.
Voici quelques conséquences de cette dépréciation :
- Les taux de mortalité grimpent en flèche
- Les services publics s’effondrent les uns après les autres
- Une inflation à trois chiffres a plongé plus de 70% de la population dans la pauvreté
- Une vague de criminalité ingérable garde les habitants cloîtrés chez eux après la tombée de la nuit
- Il faut faire la queue pendant des heures pour pouvoir acheter de la nourriture
- Les bébés meurent en grand nombre faute de médicaments et d’équipements simples et bon marché dans les hôpitaux
Un État pétrolier en péril
Le Venezuela est un État totalement dépendant du pétrole pour ses recettes d’exportation et ses revenus publics. Cependant, tous les États pétroliers ne se valent pas.
En théorie, le Venezuela possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde. Toutefois, il s’agit principalement de pétrole lourd, bien plus difficile à extraire.
Pendant longtemps, le Venezuela a bénéficié des investissements nécessaires grâce à sa compagnie pétrolière nationale, PDVSA, alors compétente et visionnaire.
Mais à la fin des années 1990 et au début des années 2000, les dirigeants vénézuéliens ont commencé à piller le budget d’investissement de PDVSA.
La gestion désastreuse de Chavez sur PDVSA préparait le terrain pour une catastrophe totale. Lorsque les prix du pétrole se sont effondrés en 2014 (peu après la mort de Chavez et l’arrivée au pouvoir de Maduro), le sous-investissement chronique de PDVSA sous Chavez et Maduro a commencé à se faire sentir.
La production a chuté et les recettes pétrolières du gouvernement se sont effondrées.
Par conséquent, l’une des principales raisons de l’effondrement du Venezuela est la mauvaise gestion de PDVSA par Hugo Chavez.
La Marée Inversée des Entreprises Privées
Se méfiant profondément des entreprises privées, Hugo Chavez leur a déclaré la guerre économique.
Durant son mandat, de nombreux secteurs comme l’aluminium, le ciment, l’or, le fer, l’acier, l’agriculture, le transport, l’électricité, la production alimentaire, les banques, le papier et les médias ont subi des expropriations ou des nationalisations massives.
Avec cette intervention étatique accrue, le nombre de firmes privées a chuté drastiquement, passant de 14 000 en 1998 à seulement 9 000 en 2011.
La hausse du contrôle gouvernemental en agriculture a entrainé une baisse vertigineuse de 75% de la production alimentaire en 20 ans, alors même que la population du Venezuela augmentait de 33%.
Les Dommages des Contrôles de Prix
Chavez et Maduro ont utilisé une méthode tout aussi ravageuse : les contrôles des prix.
Ce mécanisme, initié bien avant l’hyperinflation par Hugo Chavez, visait avant tout à rendre les biens accessibles aux plus démunis. Cette approche était censée offrir des biens à bas prix aux pauvres.
Cependant, dès le milieu des années 2000, cette politique a provoqué de graves pénuries.
Ainsi, trouver des produits de première nécessité comme le riz, le lait, le déodorant ou même les préservatifs est devenu un véritable parcours du combattant en plein Venezuela.
Cette politique a été un désastre pour l’économie nationale, les conséquences s’aggravant année après année. La baisse des prix du pétrole en 2014 n’a pas arrangé les choses, tout comme les sanctions américaines de 2017. Mais la racine du problème reste la gestion inefficace de PDVSA, les nationalisations, et bien sûr, les contrôles des prix.
Finalement, ces actions servent d’avertissement aux autres nations. Suivre aveuglément un leadership révolutif à la Chavez/Maduro en démantelant les institutions économiques du pays conduit inévitablement à la ruine et au chaos.
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