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- Un incendie inquiétant à Rouen
- Des analyses en cours
- Un triste rappel du passé
- Des causes encore inconnues
- Deux immeubles réduits en cendres
- Attention à l’amiante caché dans les immeubles
- Incendie sans risque chimique : aucune dangerosité détectée pour l’instant
- Des analyses en cours pour protéger les quartiers touchés par l’incendie
Un incendie inquiétant à Rouen
Dans la nuit de samedi 30 septembre à dimanche 1 octobre, un sinistre s’est déclaré à Rouen (Seine-Maritime), suscitant de vives inquiétudes. Les autorités locales ont rapidement pris des mesures pour évaluer les conséquences de cet événement.
Des analyses en cours
Fatima El-Khili, adjointe au maire de la ville, a annoncé que des analyses sont en cours dans les environs. L’objectif est de mesurer le niveau de fibres d’amiante dans les suies et les débris laissés par l’incendie. Cette étude permettra d’évaluer les risques potentiels pour la santé et l’environnement.
Un triste rappel du passé
Ce sinistre rappelle un précédent incident survenu il y a quatre ans, au cours duquel 10 000 tonnes de produits chimiques avaient été englouties par les flammes en bordure de Rouen. Depuis cette tragédie, les habitants de la ville vivent dans la crainte d’une répétition de ces événements.
Des causes encore inconnues
Malgré ces deux incendies, les causes de ces catastrophes restent mystérieuses. Les enquêteurs s’attellent à comprendre ce qui a pu provoquer ces sinistres, afin d’empêcher qu’ils se reproduisent à l’avenir.
Deux immeubles réduits en cendres
Dans la soirée de samedi, un violent incendie s’est déclaré dans deux immeubles du sud de la ville. Les flammes ont rapidement englouti les structures, causant leur effondrement. Selon le commandant des opérations de secours, le feu intense a provoqué l’affaiblissement de l’acier, rendant l’effondrement inévitable.
Ces immeubles appartenaient à Rouen Habitat, un bailleur social, et étaient inoccupés depuis 2018 en raison d’un risque d’incendie. Bien que des squatteurs y résidaient parfois, aucune victime n’a été signalée lors de ce sinistre. Les pompiers ont réussi à circonscrire le feu dimanche midi, mais il n’était pas totalement éteint.
Attention à l’amiante caché dans les immeubles
Saviez-vous que certains immeubles construits dans les années 1970 contiennent de l’amiante ? Cet isolant utilisé massivement avant d’être interdit en France en 1997, peut causer de graves problèmes de santé. En effet, les micro fibres d’amiante peuvent se déposer dans les poumons et entraîner des maladies respiratoires, voire des cancers.
C’est le cas des deux immeubles qui ont récemment pris feu dans le sud de la ville. Construits en verre et en acier, ils renfermaient également de l’amiante. On estime que cette substance pourrait être responsable de milliers de décès entre 2009 et 2050, avec entre 150 et 170 nouveaux cas chaque année.
Ainsi, les autorités et la population craignent que l’incendie et l’effondrement des immeubles n’aient dispersé des fibres d’amiante dans les environs. Une situation préoccupante qui nécessite une action rapide et efficace pour éviter tout risque pour la santé publique.
Incendie sans risque chimique : aucune dangerosité détectée pour l’instant
Après les incendies qui ont ravagé deux immeubles du sud de la ville, les pompiers ont effectué des mesures de toxicité des fumées. Bonne nouvelle : « Aucun seuil de dangerosité n’a été relevé« , a affirmé la mairie à l’AFP. De plus, la municipalité se soucie du bien-être des riverains gênés par les odeurs ou les fumées en leur assurant un relogement.
Il est important de noter que cet incendie n’est pas comparable à celui de Lubrizol où un risque chimique était présent. Ici, nous sommes face à un risque lié à la fibre d’amiante, ce qui n’a pas le même degré de dangerosité », a précisé Fatima El Khili, responsable de la sécurité.
Des analyses en cours pour protéger les quartiers touchés par l’incendie
Alors que l’incendie qui a dévasté deux immeubles dans le sud de la ville est en cours d’investigation, des mesures sont prises pour assurer la sécurité des quartiers touchés. « Le principe de précaution est notre priorité », a déclaré l’adjointe Fatima El Khili à l’AFP. Les autorités sont en train d’analyser la situation dans les quartiers du sud de Rouen et la commune limitrophe du Petit-Quevilly (Seine-Maritime).
Les établissements scolaires de la zone sont également concernés par ces mesures de sécurité. « Toutes les écoles et les crèches dans la zone sont contrôlées par nos équipes pour s’assurer qu’il n’y a pas de débris dans les cours et aux alentours. Si nécessaire, nos équipes procéderont au nettoyage », a ajouté Mme El Khili. Une école maternelle et élémentaire, les Pépinières Saint-Julien, restera fermée jusqu’à mardi. Les résultats des analyses des prélèvements effectués devraient être connus mardi soir ou mercredi, selon la municipalité.
Source : AFP