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Nouvel album d’Astérix : Vicévertus, le méchant
Sorti tout droit de l’imagination du scénariste Tulius Vicévertus, le méchant de la dernière aventure d’Astérix s’appelle Vicévertus. Dans ce nouvel album intitulé « L’Iris blanc », Astérix et Obélix vont devoir affronter ce redoutable ennemi.
Un succès international
Être aux commandes d’une bande dessinée d’Astérix, c’est l’assurance de ventes sans égale. « L’Iris blanc », 40e album de la série, est paru simultanément dans 20 langues et s’est déjà écoulé à plus de cinq millions d’exemplaires à travers le monde. Avec ses 48 pages et son prix de 10,50 euros en France, cet album promet des heures de lecture passionnantes.
Une méthode inspirée
Le scénariste Tulius Vicévertus s’est inspiré d’un philosophe grec pour créer sa méthode de conquête. Selon Fabcaro, co-auteur de l’album, « L’Iris blanc est comme une école où le méchant a puisé ses idées. Ses actions sont le fruit de ses réflexions influencées par un grand penseur. »
Une mission bien accueillie
Vicévertus a été chargé par l’empereur Jules César de remonter le moral des troupes romaines autour du village des « irréductibles Gaulois ». Et pour commencer, sa mission est un succès. Les soldats accueillent favorablement cet envoyé spécial de César.
Un nouvel ennemi au village
Préparez-vous à faire la connaissance de Vicévertus, le nouveau méchant de l’univers d’Astérix. Dans son nouvel album intitulé « L’Iris blanc », Astérix et Obélix vont devoir affronter ce redoutable ennemi, prêt à semer la zizanie au sein du village.
Une école de pensée surprenante
Vicévertus a développé sa propre méthode de « développement personnel » qui prône la bienveillance, le régime végétarien et la méditation. Les partisans de cette école de pensée se rallieront à lui, à l’image de la femme du chef du village, Bonnemine. Cependant, d’autres, comme le sceptique Astérix, resteront méfiants envers ses idées.
Des aphorismes énigmatiques
Le scénariste Fabcaro s’est inspiré de l’écrivain brésilien Paulo Coelho pour créer les citations énigmatiques de Vicévertus. Parmi elles, on retrouve des phrases telles que « Celui qui sait profiter du moment, c’est lui l’homme avisé » ou encore « Chaque chemin est le bon puisqu’il mène quelque part« . Des aphorismes qui ne manqueront pas de susciter la réflexion chez les lecteurs.
Un personnage visuellement surprenant
Didier Conrad, le dessinateur qui a pris la relève d’Albert Uderzo, a imaginé Vicévertus comme un homme mûr aux cheveux blancs mi-longs. Avec son charisme intrigant, il s’éloigne des clichés habituels pour incarner un personnage unique en son genre.
Une aventure intemporelle
La nouvelle histoire d’Astérix et Obélix suscite déjà beaucoup d’attente en librairie. Malgré la disparition de ses créateurs, chaque nouvel album de la série continue de captiver les lecteurs tous les deux ans. L’univers d’Astérix reste ainsi intemporel, dépassant les frontières du temps.
Nouveau scénariste pour Astérix
Une nouvelle ère commence pour Astérix avec l’arrivée de Fabcaro en tant que scénariste intérimaire. Cette décision a été saluée par Isabelle Magnac, la directrice générale d’Hachette Illustré, qui a également souligné le succès du parc Astérix, avec plus de 2,8 millions de visiteurs en 2022.
Les éditions Albert René, qui possèdent les droits de la franchise Astérix, sont parmi les maisons d’édition les plus rentables d’Hachette Livre, qui est en passe d’être racheté, avec le reste de Lagardère, par Vivendi, dirigé par Vincent Bolloré, milliardaire et homme d’affaires français.
Depuis la retraite d’Albert Uderzo, les scénarios des albums d’Astérix ont été confiés à Jean-Yves Ferri. Cependant, celui-ci fait actuellement une pause pour se consacrer à la suite de sa série de bandes dessinées parodiques sur Charles de Gaulle.
« Je suis juste là en intérim », a déclaré Fabcaro. Cependant, il est tout à fait disposé à poursuivre l’aventure si l’opportunité se présente. « Je rêve que Jean-Yves me dise : moi, je suis fatigué, j’arrête… »
Fabcaro, de son vrai nom Fabrice Caro, a reçu les éloges des ayants droit, Anne Goscinny et Sylvie Uderzo, les filles des auteurs originaux. Anne Goscinny a déclaré devant la presse : « Il me fait penser à mon père quand il disait : je ne lâche une case, vraiment, que quand je ne peux plus mettre de gag dedans ».