Un conflit entre Gérald Darmanin et Élisabeth Borne ? Toutes nos informations

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Le ministre de l’Intérieur répond à la polémique

Le journaliste Paul Gasnier a interrogé Gérald Darmanin sur la présence de la une de Libération affichée dans son bureau le présentant comme le « premier fliqué de France ». Avec humour, le ministre a répondu : « Elle est Première ministre », en référence à une intervention passée de celle-ci pour le calmer. Une réponse qui a provoqué un sourire complice chez Gérald Darmanin.

Un homme politique qui a des convictions

Gérald Darmanin s’est justifié en affirmant : « Je suis un homme politique, je respecte les hiérarchies gouvernementales, mais j’ai des convictions. » Il a également souligné le fait d’être élu local d’une ville où de nombreuses personnes souffrent, ce qui influence sa vision de la politique. « Je pense qu’il faut de la fermeté et du social. Il y a des moments où je peux avoir des différences avec la Première ministre », a-t-il expliqué.

Le respect de la hiérarchie et le droit d’avoir des avis

Gérald Darmanin a tenu à préciser qu’il respecte la hiérarchie gouvernementale, tout en soulignant son droit d’avoir des avis différents. Selon lui, la politique est un débat d’idées qui contribue à la richesse du pays. Une manière élégante de concilier ses convictions personnelles avec son rôle de ministre de l’Intérieur.

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Rêve-t-il toujours du poste d’Élisabeth Borne ?

Alors que certains observateurs avaient évoqué un recadrage de la part de la cheffe du gouvernement à la rentrée, Gérald Darmanin continue à jouer sa partition. « On est peu d’élus locaux au gouvernement et je pense que je dois beaucoup au président de la République et un peu aux gens qui m’ont fait maire et député, donc parfois je porte leur parole et si ça ne plait pas, tant pis », a-t-il assumé face à Yann Barthès. Rêve-t-il toujours de avant la fin du second mandat d’Emmanuel Macron ? Gérald Darmanin répond à très court terme. « Je pense que dans la situation dans laquelle est Élisabeth Borne aujourd’hui, c’est la soutenir qu’il faut », a conclu habilement celui qui se dit pour le moment concentré à la réussite des Jeux olympiques organisés à Paris en 2024.

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