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Dans l’Est, des interrogations demeurent
Depuis la disparition de Lina près de Sainte-Blaise-la-Roche le 23 septembre dernier, les autorités s’efforcent d’élucider les circonstances de cette affaire. Une information judiciaire a été ouverte pour « enlèvement et séquestration ». Les enquêteurs recueillent chaque indice pouvant éclaircir ce mystère. Un témoignage récent vient apporter des informations supplémentaires.
La visite des gendarmes à l’étang de Breux
Lors de son entretien avec le Nouveau Détective, Jean, le gérant de l’étang de Breux, a rapporté la venue des gendarmes dans son établissement dès le lendemain de la disparition de l’adolescente. « Le dimanche soir, à 20h15, les gendarmes sont venus chez moi pour réquisitionner les caméras », a-t-il expliqué. Les caméras sont dirigées vers la piste cyclable que la jeune fille aurait empruntée le samedi 23 septembre. « Lina n’a pas été vue sur les enregistrements. Elle n’est pas passée par ici, c’est sûr à 100 % », a-t-il assuré aux enquêteurs.
Une découverte inattendue : les trois pêcheurs
Si les caméras de surveillance n’ont pas réussi à localiser Lina près de l’étang de Breux ce jour-là, elles ont tout de même révélé la présence de trois pêcheurs sur les lieux : « Les images ont confirmé qu’ils étaient bien au bord de l’étang et qu’ils n’ont pas vu passer Lina », a déclaré le gérant de l’étang de Breux dans une récente interview. Ces hommes, habitués des lieux, sont tous des pères de famille. Deux semaines se sont écoulées depuis la disparition de Lina et les recherches sont toujours en cours pour retracer son parcours et comprendre les événements de cette triste journée du 23 septembre.
