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Triomphe à la présidence pour Alexander Stubb en Finlande
La République chaude de Finlande a trouvé son nouveau dirigeant. Le 13e président du pays, l’ex-Premier ministre Alexander Stubb, a éclaté sur la scène politique ce dimanche 11 février, désormais dans les annales.
Un combat politique qui rend honneur à la république
Avec 51,7 % des voix obtenues, le leader du parti national conservateur a gagné le combat électoral devant son adversaire Pekka Haavisto, affilié aux Verts, mais se présentait en tant que candidat non-partisan. Cette bataille a été marquée par une participation active de 4,3 millions de Finlandais qui ont souhaité s’exprimer, soit 70,7 % de la population éligible, lors de ce duel final.
Un retour marquant et vibrant sur la scène nationale
Alexander Stubb, l’européiste fervent, absent des intrigues politiques en Finlande depuis presque une décennie, a fait une entrée fracassante en reprenant les rênes du pays de mille lacs. Sa victoire ne manque pas d’enthousiasme et de ferveur alors qu’il assume le rôle de Président de la République.
Son opposant a accordé ses « félicitations au 13e président de la ».
Les désaccords entre les finalistes à la présidence sur la dissuasion nucléaire de l’Otan
Malgré que le rôle du chef de l’État finlandais, élu pour un mandat de six ans, soit plus symbolique que le premier ministre, il a tout de même le pouvoir de mener la politique étrangère du pays tout en travaillant en harmonie avec le gouvernement. Ce rôle devient plus crucial compte tenu de la proximité géographique de la Finlande avec la Russie – plus de 1300 km de frontières communes.
D’ailleurs, notre nouveau président Alexander Stubb et son adversaire battu Pekka Haavisto, tous deux anciens ministres des affaires étrangères, étaient sur la même longueur d’onde quant à la politique concernant la Russie. Ils sont tous deux favorables à une intensification des sanctions contre Moscou. Cependant, un désaccord majeur a surgi lorsqu’ils se sont confrontés sur les politiques concernant le stockage et le transport des armes nucléaires en territoire finlandais.
Il ressort que Haavisto demeure fermement opposé à cette idée, alors que Stubb affirme que, dans l’intérêt de la nation, il ne faut exclure « aucune partie » de la politique de la dissuasion nucléaire de l’Otan.
Source : AFP