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La gestion de poids mal évaluée : Examinons de plus près
Avez-vous déjà supposé que vous consommez moins que vous ne le faites réellement ? Vous n’êtes pas seul, chers amis. Nous allons regarder ce phénomène plus en détails.
La vérité est que le défi complexe de la prise de poids est souvent encouragé par une sous-estimation courante des apports caloriques. En corrigeant cette méprise, nous pourrions constater qu’il est plus facile de garder son poids stable.
Notre perception vs la réalité
Lorsqu’il s’agit d’évaluer ce qu’on consomme, la vérité est que la réalité peut présenter une différence notable. Nos estimations sont souvent bien inférieures à nos apports réels. Des études ont démontré que notre perception peut être sous-évaluée jusqu’à 50% par rapport à la réalité. Oui, vous avez bien lu ! Même avec un suivi journalier de nos consommations, nous pouvons absorber jusqu’à deux fois plus de calories que nous ne le pensons.
De façon générale, cette tendance à sous-évaluer semble s’accroître depuis quelques décennies et particulièrement chez ceux qui luttent contre l’obésité ou qui cherchent activement à perdre du poids.
Ne nous blâmons pas
Rappelons que cette sous-estimation est généralement involontaire. Aucune culpabilité à avoir ici. Il est essentiel de ne mettre aucun jugement négatif, après tout, il est très difficile de se rendre compte de cette sous-estimation.
Comprendre le pourquoi
Maintenant, d’où peut venir ce décalage involontaire entre notre perception et la réalité ? Voici quelques pistes à explorer.
Premièrement, il faut savoir que la densité calorique des aliments a augmenté au fil du temps. Plus de calories sont désormais concentrées dans de plus petits volumes d’aliments. Il y a souvent une déconnexion entre la taille de ce que l’on mange et l’abondance de l’apport calorique. Par exemple, un petit biscuit sec, bien que de petite taille, est un véritable concentré d’énergie !
Deuxième éventualité : La stigmatisation de l’obésité peut mener au déni. Souvent, on ne garde pas en mémoire ce que l’on a réellement consommé.
Enfin, on peut supposer que l’alimentation émotionnelle non dictée par la faim et répartie tout au long de la journée ne se réfère souvent qu’à une conscience partielle de ce que l’on consomme. Elle échappe à notre mémoire.
Une solution pratique
Quoi faire alors ? Si, vous ou un proche, vous interrogez sur une prise de poids inexpliquée, au lieu de vous précipiter dans un régime, envisagez de prendre le temps d’observer calmement les comportements et consommations alimentaires. Une approche positive sans jugement peut souvent contribuer à une meilleure compréhension de la prise de poids, et à terme, à améliorer la santé générale.