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Les événements récents sur le campus de l’université de Strasbourg soulèvent une vague d’indignation. Le Président de cette institution, Michel Deneken, s’est exprimé le vendredi 2 février 2024, signalant l’agression de plusieurs étudiants juifs.
Monsieur Deneken s’est publiquement prononcé en condamnant fermement cet acte effroyable, survenu entre le dimanche 28 et le lundi 29 janvier. Il déclare : « Je condamne avec la plus grande fermeté l’agression antisémite qui a eu lieu sur le campus universitaire dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 janvier 2024, dont j’ai eu connaissance le jeudi 1er février ».
Il a dévoilé que cette attaque ignoble a visé « trois jeunes juifs », dont deux sont inscrits à l’université. Le groupe agresseur, constitué de « six personnes », leur aurait proféré des insultes telles que : « fascistes sionistes ». D’après ses informations, la plainte a été déposée et les constatations médicales ont été effectuées par la médecine de ville et la médecine légale.
Le Président de l’université s’est également confié à l’Agence France-Presse, illustrant la gravité de la situation. En effet, l’un des étudiants en droit assaillis « a été frappé, jeté à terre, c’est un fait très grave ». Il a accentué l’importance de cette agression, une violence inconnue des annales de l’université : « C’est une violence qu’on n’a jamais connue ici. »
Notre pensée va aux victimes de cette agression. Les investigations ont commencé et la vérité émergera bientôt, afin que justice soit faite.
Incident inédit sur le sol strasbourgeois
Le Président de l’Université de Strasbourg, dans la suite de l’attentat du Hamas en Israël, a dû prendre des mesures pour contenir l’ardeur des étudiants. Il a dû effacer certains graffitis provocateurs pour apaiser la situation. Cette série d’incidents est sans précédent. « Ces jours-ci, on a eu quelques blocages avec des slogans limites parfois par rapport à Israël, mais c’est la première fois qu’on a des faits aussi graves », a-t-il ajouté. Il a annoncé qu’il envisage de déposer une plainte au nom de l’université auprès de nos confrères.
Suivis policiers
Chez les forces de l’ordre, on confirme la réception des plaintes pour « coups et blessures ». À ce jour, malgré le caractère urgent de l’affaire, aucun suspect n’a été interpellé, selon nos sources. On nous assure cependant que l’enquête suit son cours.
L’appel à action de l’UEJF face à une agression violente
L’Union des étudiants juifs de France (UEJF), en dévoilant un communiqué ce jeudi, s’est penchée sur l’incident choquant qui a eu lieu à proximité du campus de droit. Trois de ses membres, occupés à afficher des revendications pour la libération des otages du Hamas et un appel simple « Non à l’ », furent victimes d’une menace verbale qui a rapidement dégénéré. L’acte, orchestré initialement par une « militante antisioniste », s’est transformé en agression physique lorsque celle-ci est revenue avec cinq personnes, criant « fascistes sionistes » selon l’UEJF.
« Cette agression physique antisémite commise en réunion ne peut rester impunie. »Samuel Lejoyeux, président de l’Union des étudiants juifs de France
En outre, l’UEJF a déclaré que l’une des victimes souffrait d’importantes contusions. Bien que la police rapporte que nul n’a eu besoin d’hospitalisation, la gravité de la situation reste incontestée. Sacha Ghozlan, l’avocat de l’UEJF, est appelé à se joindre au combat pour la justice aux côtés des victimes.
L’incident conduit le président de l’UEJF à appeler à une prise de conscience plus globale. Samuel Lejoyeux affirme, via le communiqué: « Cette agression physique antisémite commise en réunion ne peut rester impunie. Elle doit également servir d’alerte généralisée : la diabolisation d’Israël dans les universités entraîne la violence antisémite. Il est urgent de cesser de la tolérer. »
Source : AFP