Semaine de la mode : Weinsanto, le Jacquemus de l’Est, fait sensation et gagne rapidement en popularité

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Merveilles de la mode: Weinsanto et son esthétisme à l’Alsacienne

 

Mardi dernier, dans la ville lumière, le nom de Weinsanto résonnait dans tous les coins. L’ancien danseur ballet, Victor Burnstein, alias Weinsanto, a su réchauffer la scène parisienne avec sa nouvelle collection inspirée du burlesque, du cabaret ainsi que de l’esthétisme queer. Après avoir perfectonné son style sous la direction de Jean Paul Gaultier, il lance sa propre marque de mode en 2020.

 

Inspiré par la tristesse, aimé pour son euphorie

 

« J’ai voulu rendre hommage au droit d’être triste et rendre quelque chose de mélancolique », a expliqué le jeune styliste Victor Burnstein à l’AFP. Cependant, l’environnement festif des sous-sols du fameux club techno Bisous Club à Paris marque l’ambiance par son enthousiasme.

 

Entre prêt-à-porter et haute couture: aucune question ici !

 

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Sur la piste, la distinction entre le prêt-à-porter et la haute couture s’évanouit sans soulever la moindre interrogation. Par exemple, un luxueux parasol de dentelle suit immédiatement une élégante robe de cabaret entièrement lacée.

 

En hommage aux femmes, enfiévré de fesses et de padding

 

Weinsanto a révélé le style de femmes qui l’inspirent – de la femme Alsacienne incorporant une touche de néo-folklorisme jusqu’à la mariée Dior. Il n’hésite pas à présenter des mannequins queer, surdimensionnés, intégrant la technique de rembourrage, dite padding, du milieu queer. Il semble que ces modèles sont directement tirés des nuits excentriques.

 

Couleurs audacieuses: apporte de l’éclat à la mode parisienne

 

Les couleurs sont audacieuses sans aucuns codes. Du vert fluo au violet, en incluant le noir et blanc, saccagent les subtilités traditionnelles pour apporter de la vie à la mode parisienne.

 

Weinsanto: un humour monumental en tout exubérance

 

« La marque Weinsanto a toujours un style très exubérant, une profonde recherche sur la construction et la forme, tout en ajoutant beaucoup d’humour », analyse Jeanne Friot, une grande figure de la mode dégenrée.

Sous les projecteurs, avec une mère fière dans le public

Le jeune créateur profite de l’attention, ses créations étant portées et partagées sur les réseaux sociaux par la célèbre chanteuse Madonna. Sa mère Véronique, assise au premier rang lors du défilé, ne cache pas son émotion. Elle confie : « On est très content pour lui et on espère que ça va décoller ».

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Inspiré par sa mère, dans l’esprit de Jacquemus

Tout comme pour son homologue Simon Porte Jacquemus, la figure maternelle joue un rôle inspirant pour Victor Burnstein. L’année dernière, le créateur a devoué une collection à son Alsace natale, en dentelle et coiffes, exposée au Mucem à Marseille dans la foulée.

 

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