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L’assaut réglementaire portant un coup dur aux wallets. Par rapport à la semaine dernière, nous avons observé que diverses accusations concernant le blanchiment de plusieurs millions de dollars pèsent sur plusieurs portefeuilles cryptographiques. Sans oublier l’allégation d’avoir géré un commerce de services d’argent sans inscription officielle. Suite à ces allégations, une multitude de wallets ont récemment annoncé leur cessation d’activité sur le territoire américain.
Le pays de l’Oncle Sam s’intéresse de près aux portefeuilles de cryptomonnaies auto-gérés
Sans préavis, Uncle Sam a décidé de se pencher sur les portefeuilles de cryptomonnaies auto-gérés tels que Samouraï wallet et MetaMask, une création de Consensys. La raison ? Selon l’establishment américain, ces portefeuilles auraient géré des opérations de transmission monétaire, connus sous le nom de Money Services Businesses, sans l’enregistrement nécessaire.
Nos courageux développeurs du Samouraï sont actuellement confrontés à un procès aux États-Unis, à cause de ces allégations. C’est un moment difficile pour le camp des auto-gérés.
Mais, mes chers crypto-enthousiastes, il n’y a pas que ça. Le grand frère américain jette aussi un œil critique sur l’utilisation de « services de transmission de cryptomonnaies non enregistrés en tant que Money Services Businesses (MSB) ». Et attention, ce ne sont pas uniquement ceux qui proposent de la crypto sans KYC (Know Your Customer) qui sont dans le viseur.
Une retraite anticipée pour nos vaillants wallets
Tombant comme un couperet, les actions en justice ont porté un coup aux wallets indépendants sur le sol américain. Certaines de ces activités cryptographiques ont décidé de faire profil bas, suspendant leurs opérations dans le pays de l’Oncle Sam.
Le 27 avril, un cas emblématique a vu le jour ; le service zkSNACKs, opéré par l’équipe derrière Wasabi Wallet, a mis fin à ses services pour la clientèle américaine.
« Dès maintenant et sans plus attendre, zkSNACKs déclare interdit à tout résident ou citoyen des États-Unis d’accéder à son site web, de télécharger ou d’utiliser Wasabi Wallet, ou tout produit et service associé, y compris APIs et interfaces RPC. »
ACINQ, le parent de Phoenix Wallet, a marqué le même pas. Le 26 avril, la société a annoncé que l’application Phoenix Wallet n’apparaîtrait plus dans les magasins d’applications américains, tout en conseillant aux utilisateurs américains de mettre leur wallet à sec.
« À compter du 3 mai 2024, Phoenix Wallet sera retiré des plateformes de téléchargement américaines. Il est recommandé aux utilisateurs d’outre-Atlantique de vider leur portefeuille. Nous soulignons qu’il est préférable *de ne pas forcer le closing* des canaux, au risque d’engendrer des frais élevés sur la chaîne. »
Outre ces mouvements, les États-Unis sont actuellement le théâtre d’un autre litige de grande ampleur impliquant les cryptomonnaies. Un procès à l’issue imprévisible, qui pourrait bien bousculer le monde de l’open-source.
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