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Décidément, rien n’est encore joué pour Élisabeth Borne. Une arrivée remarquée, lundi après-midi au Palais de l’Élysée, suscite des interrogations. La grille d’honneur de la résidence présidentielle s’est ouverte pour sa voiture, peu avant 15 heures. Accompagnée d’un dossier important à la main, notre Première ministre a choisi de faire cavalier seul.
Les rumeurs sur une possible réorganisation gouvernementale augmentent suite à sa visite. Des proches d’ ont même soulevé la possibilité de son départ. Pourtant, la raison de cet entretien du lundi reste floue. Contrairement à leur habitude, l’équipe du président ne fournit pas d’explication sur la visite.
Par exemple, la veille, ils avaient déclaré que la réunion avec le président avait pour but de discuter de « dossiers d’envergure » tels que la météo extrême et les inondations. Que doit-on en déduire sur le futur d’Élisabeth Borne ? Seul le temps nous le dira.
L’ascension possible de Gabriel Attal
L’âge est-il véritablement un obstacle en politique ? Si l’on prend en considération les récentes prédictions de la macronie concernant Matignon, la réponse serait non. Gabriel Attal, le dynamique ministre de l’Éducation nationale, ne manque pas d’ambition, et ce, malgré ses 34 ans. Un proche du président ne s’est pas gêné pour approuver cette hypothèse, la qualifiant de « Pas déconnant ».
Précédemment perçue comme une compétition entre deux hommes, les suppositions se focalisant sur Julien Denormandie et Sébastien Lecornu, le vent semble changer de direction. Le premier, fidèle du président et Marcheur invétéré, a su se faire indispensable au chef de l’État au cours de la dernière décennie. Quant au second, bien que venant de la droite, le ministre des armées n’a cessé de gagner en influence dans le groupe des conseillers politiques du président.
Élisabeth Borne, sur un siège éjectable ?
Si l’on évoque le paysage politique actuel, un nom ressort plus que les autres, celui d’Élisabeth Borne. Après 20 mois passés à Matignon, sa position semble plus précaire que jamais. Toutefois, certains proches du président refusent de réduire trop rapidement ses chances de rester en place et incitent à la patience.
Indépendamment des rumeurs, l’entourage du président a partagé son détermination à se décider rapidement après un week-end bien rempli par la réflexion. «Il rêverait de faire cela lundi », a émis l’un des fidèles, tout en soulignant les réserves d’usage, compte tenu de la complexité de la situation.
Source : AFP