Réindustrialisation : Novo Nordisk, géant danois, injecte 2,1 milliards d’euros sous l’aval de Macron

Voici un bond de géant dans les efforts réindustriels de la nation. Le Président français, Emmanuel Macron, se révèle jeudi à Chartres (Eure-et-Loir), et fait part d’un prodigieux investissement, d’une valeur de plus de deux milliards d’euros. Ce montant rondelet est versé par le danois Novo Nordisk, pour la fabrication de produits destinés à combattre le diabète et l’emploi d’autres substances.

S’efforçant d’endosser le rôle de « réformateur » et de mettre en valeur son bilan gouvernemental avant la fin de son mandat en 2027 où se présenter une nouvelle fois n’est pas à l’ordre du jour, Macron joue sur les cordes les plus familières à lui: celles de l’économie.

D’un programme d’investissement étranger de 6,7 milliards d’euros nous faisons désormais place à la santé. En effet, un investissement de 2,1 milliards d’euros est annoncé, outrepassant ainsi celui déclaré par Pfizer (1.5 milliards) au mois de mai dernier, comme le souligne l’Élysée. C’est donc aux côtés des ministres de la Santé et de l’Industrie Roland Lescure que nous attendons l’arrivée d’Emmanuel Macron à 16 heures sur le site de Novo Nordisk à Chartres, afin d’officialiser cette nouvelle.

Le bond vers l’avenir : bienvenue à 500 prochains employés

Quel grand pas en avant pour les opportunités d’emploi en France! Le laboratoire danois Novo Nordisk va ragaillardir son usine de Chartres jusqu’à atteindre les 230 000 m². Excitant, n’est-ce pas? Attendez, il y a plus! Le projet promet la création de « plus de 500 nouveaux emplois », qui viendront se rallier aux 1 600 déjà bien campés. Gaspésie! Le projet, prévu pour un décollage de sa phase finale en 2028, promet d’élargir les horizons du site. Grâce à cette extension, nous pouvons nous attendre à voir une augmentation de la production actuelle, spécialisée dans les cartouches et flacons d’insuline.

L’Obésité, un défi de taille et une opportunité en or

Passez en mode traitement agissant sur l’obésité, très en vogue ces temps-ci. Vous pensez que l’obésité n’est que l’affaire de manger excessivement et de manque de mouvements ? Permettez à Karine Clément, professeure en nutrition au prestigieux hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, de vous éclairer : « Elle ne se résume pas à manger trop et ne pas bouger assez. Cela devient au cours du temps une vraie maladie chronique avec des résistances à la perte de poids ». Voilà une réalité à mastic, et une autre porte ouverte aux entreprises pharmaceutiques les plus aguerries. Bien sûr, il reste du chemin à parcourir, mais n’est-ce pas passionnant de voir vers où ce chemin nous mène?

Faisons de la place pour Novo Nordisk, « Reine de la Bourse »

Avez-vous entendu parler de Novo Nordisk récemment ? Si ce n’est pas le cas, préparez-vous à un véritable bouillonnement. Depuis septembre, cette entreprise est devenue nettement plus attractive que le titan du luxe, LVMH, suivie d’un engouement en bourse sans précédent, et pour cause ! C’est la main derrière de nombreuses armes puissantes dans la lutte contre des conditions difficiles à traiter. Pour 2023 seulement? Ils ont l’intention de déverser une somme colossale des dix milliards d’euros dans leurs installations de production, avec notamment l’usine de Chartres, stratégiquement importante pour eux. Imaginez – leurs traitements sont essentiels pour plus de dix millions de diabétiques dans le monde tous les jours.

Chartres, un atout majeur pour le commerce extérieur

Cette expansion n’est pas seulement une victoire pour Novo Nordisk elle-même, mais aussi une avancée notable pour l’économie française dans la « guerre des échanges internationaux ». En effet, entre 90 et 95% de la production de l’entreprise quittent le sol français. Une opportunité intéressante compte tenu du déficit commercial de la France dans les échanges de biens depuis 2002, qui atteignait 54 milliards d’euros sur la première moitié de 2023.

Attrait et défis de la France sur l’échiquier pharmaceutique mondial

Ah, et avez-vous entendu ? Il semblerait que notre président, Emmanuel Macron, ait une nouvelle réussite à célébrer. En entretenant d’excellentes relations avec les dirigeants des plus grandes entreprises internationales, il a permis à la France de progresser sur l’échiquier européen de l’attrait pour les investissements. De son côté, le géant pharmaceutique américain Eli Lilly a annoncé un généreux investissement de 2,3 milliards d’euros en Allemagne pour augmenter sa production de médicaments contre le diabète.

Cependant, ne nous réjouissons pas trop vite, le parcours est plein de bosses. Entre le paysage mondial en constante évolution et des restrictions nationales, rien n’est jamais simple.

Investissements médiatisés : un impact limité ?

Frédéric Bizard, un expert en économie de la santé affilié à l’ESCP Europe, s’est entretenu avec l’AFP et a partagé sa perspective. Selon lui, faire des nouveaux investissements l’événement du jour ne modifie pas nécessairement la donne. Le réel frein aux investissements étrangers en France, pour Bizard, reste indéniablement « l’écosystème administratif et réglementaire » de l’industrie pharmaceutique.

Patrick Biecheler de Bain and Company, une société de conseil de premier plan, a une autre vision. Il exprime un optimisme prudent, suggérant que ces médicaments pourraient être utilisés pour traiter d’autres maladies, comme la stéatose hépatique et Alzheimer. De son point de vue, ces possibilités ouvrent de nombreuses « opportunités de croissance ».