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La culotte menstruelle a le vent en poupe. Pratique, écoresponsable et sans danger pour la santé, est-elle adaptée à une virée à la plage ou à la piscine ?
Difficile quand l’on a ses règles de profiter pleinement d’après-midi dans l’eau. Une serviette hygiénique classique, en plus de son côté inesthétique, se gonflerait d’eau instantanément. Alors comment adapter sa protection à son mode de vie et bloquer son flux menstruel le temps d’une baignade ? Comment bénéficier d’une protection invisible en maillot de bain ?
Pourquoi les femmes se tournent-elles de plus en plus vers des protections respectueuses du corps et réutilisables ?
L’alternative la plus habituelle demeure l’utilisation de tampons. Ces derniers sont souvent décriés pour l’utilisation de produits chimiques lors de leur blanchiment qui engendrent des perturbateurs endocriniens.
La Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) confirme cette présence sur certains échantillons de tampons. Cela explique en partie pourquoi de plus en plus de personnes ont à cœur de trouver des alternatives jugées plus saines comme les cups ou les sous-vêtements de règles.
Certaines culottes menstruelles sont aujourd’hui comparables à des sous-vêtements classiques, sont fines et jolies, de toutes tailles, et peuvent aisément se fondre au milieu des maillots de bain conventionnels sur la plage.
Pour répondre à la question : peut-on se baigner avec une culotte menstruelle, il est nécessaire de revenir à l’essence même de ce qu’est ce nouvel allié des femmes et de leur cycle menstruel.
Comment la culotte menstruelle permet une absorption optimale pendant les règles ?
Faites le plus souvent de coton et polyester, le tissu absorbe le sang et aussi tous les autres liquides y compris l’eau. Sans fuites et sans odeurs, elles sont lavables et réutilisables. Les trois principaux atouts donnés par les utilisatrices sont d’abord le confort, le côté sain et la réduction de risque de subir un choc toxique. Elles peuvent être utilisées jusqu’à une 12 h d’affilée : il existe des modèles de différentes tailles et adaptés aux différents types de flux, de légers à abondants.
Si leurs propriétés absorbantes les rendent confortables et garantissant l’isolation entre le sang et la vulve, elles impliquent de ne pas se baigner avec sa culotte menstruelle, au risque d’absorber l’eau de baignade. En plus de saturer la protection hygiénique en liquide et de favoriser les fuites, il y a un risque d’infection si la culotte portée reste humide et gonflée d’une eau non traitée (eau de mer, lac…).
Il s’agit là du même mécanisme qu’avec les serviettes hygiéniques habituelles. Il n’est donc pas recommandé de comparer maillot de bain et culotte menstruelle.
Optez pour une cup ou un maillot de bain menstruel
En résumé, pour un bain en toute tranquillité : optez plutôt pour un tampon ou une cup qui, en plus d’être écologique et réutilisable, peut être utilisée pendant plusieurs heures sans risques de fuites ni risques pour la santé, et même pour les flux très abondants !
Si toutefois l’idée d’utiliser une protection interne pendant vos menstruations vous rebute, sachez que certaines marques ont développé une gamme de maillots de bain menstruels, pour les flux plutôt légers à modérés, avec les mêmes caractéristiques que les sous-vêtements, mais qui ne gonflent pas avec l’eau. Dans tous les cas, gardez plutôt la culotte menstruelle pour les après-midi au sec sur votre serviette ou pour un usage quotidien.
