Consulter Masquer le sommaire
- Présentation très attendue du programme et de la méthode du Premier ministre ce 30 janvier
- Un défi pour Matignon : impressionner en équilibre
- Des actions à prévoir en réaction au discours
- L’Écologie et la classe moyenne prennent le devant de la scène
- Une vision écologique exceptionnelle où économie rime avec écologie
- Le travail et la classe moyenne en ligne de mire
- Les services publics : éducation et santé sur le tapis
- Attal fait fi du vote de confiance
- Pas le premier à contourner le vote de confiance
- Des précédents dans l’histoire
Présentation très attendue du programme et de la méthode du Premier ministre ce 30 janvier
Le Premier ministre nous dévoile ce mardi son programme axé sur les classes moyennes et l’écologie. Malgré une atmosphère tendue et marquée par de multiples manifestations, il va s’efforcer de marquer son empreinte lors de ce discours.
Un défi pour Matignon : impressionner en équilibre
Ce n’est pas une obligation mais une tradition à laquelle tous les Premiers ministres se prêtent : le discours devant l’Hémicycle. Celui-ci se révèle être une occasion précieuse pour le jeune résident de Matignon d’imprimer son style et mettre en avant sa méthode qui repose sur « l’action » et « les résultats ». Or, certaines critiques ardent déjà, arguant que ses propositions sont insuffisantes.
Des actions à prévoir en réaction au discours
Le Premier ministre a déclaré que des actions visibles mais non violentes en région seront probablement une réponse à son discours à l’Hémicycle. Dans le courant de la journée, plusieurs annonces complémentaires viendront également alimentées les discussions autour de son plan d’action.
L’Écologie et la classe moyenne prennent le devant de la scène
Allez, c’est parti ! Le débat chauffe, les agriculteurs s’agitent sur les routes, et l’écologie s’annonce plus que jamais comme la star de ce mois de janvier. Sans le vouloir, notre cher Gabriel Attal se retrouve avec une patate chaude entre les mains, accusé de négligence envers le développement durable, un sujet qu’il va devoir conquérir.
Une vision écologique exceptionnelle où économie rime avec écologie
Et il ne s’en cache pas, notre Premier ministre voit grand. Il aspire à « sortir des débats stériles entre croissance et climat » pour instaurer « un nouveau modèle de croissance, car l’écologie crée des emplois ». Une déclaration audacieuse qu’il va devoir concrétiser.
Le travail et la classe moyenne en ligne de mire
Pas de surprise, le travail tient aussi une place de choix dans les annonces à venir. Gabriel Attal n’a d’yeux que pour la classe moyenne, ces « ceux qui ne peuvent compter que sur leur boulot et ont le sentiment de ne rien recevoir en retour ».
Les services publics : éducation et santé sur le tapis
Comme un bon dessert après un repas, Gabriel Attal compte bien finir sur une note sucrée. Après les polémiques autour des déclarations de la ministre Amélie Oudéa-Castéra, l’éducation sera étroitement scrutée, tout comme la santé. Parce que, let’s face it, qui n’est pas préoccupé par ces sujets ?
Attal fait fi du vote de confiance
Le gouvernement a fait l’objet d’une énorme menace de la gauche après le discours de Gabriel Attal. Leur plan ? Déposer la première motion de censure contre le régime en place. Bon, soyons réalistes, elle n’a que très peu de chances d’être adoptée sans le support de la droite. Attal a suscité cette action en évitant délibérément de demander un vote de confiance. Etonnant ? Pas réellement.
Pas le premier à contourner le vote de confiance
Effectivement, Attal n’est pas le premier à suivre ce chemin. D’ailleurs, invoquer l’article 49-1 de la Constitution pour appeler à un vote de confiance suite à une déclaration de politique générale n’est pas obligatoire. C’est une information qui pourrait surprendre pas mal de ses détracteurs.
Des précédents dans l’histoire
En guise d’exemple, quelques grands noms ont eux aussi ignoré cette tradition : Maurice Couve de Murville en 1968, Michel Rocard en 1988, Édith Cresson en 1991, Pierre Bérégovoy en 1992 et plus récemment Élisabeth Borne en 2022. C’est justement cette dernière que notre Premier Ministre semble suivre, puisqu’il ne prévoit pas de faire appel à un vote de confiance après son allocution, tout comme elle.
Source : AFP