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Le procès des personnes majeures et mineures dans l’affaire de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine va s’ouvrir fin 2024
Débutant le 12 novembre et se terminant le 20 décembre, le procès des huit personnes majeures liées à l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine se tiendra devant la cour d’assises spéciale. Cette information a été confirmée par une source judiciaire à l’AFP vendredi 27 octobre. De plus, six mineurs qui sont également impliqués dans cette affaire seront jugés devant le tribunal pour enfants fin novembre, soit trois ans après les faits qui ont été perpétrés par un homme radicalisé.
Les accusés principaux devant la cour d’assises spéciale
Au premier rang de ces accusés se trouvent les deux amis de l’assaillant Abdoullakh Anzorov, Azim Epsirkhanov et Naïm Boudaoud. Tous deux sont soupçonnés d’avoir eu une connaissance précise du projet terroriste d’Anzorov et ils seront jugés pour complicité d’assassinat terroriste, l’infraction la plus grave dans cette affaire. Originaires d’Évreux (Eure), ils ont accompagné Anzorov lors de l’achat des armes et Naïm Boudaoud a également conduit Anzorov jusqu’au collège de Conflans-Sainte-Honorine le jour des faits.
Le procès des mineurs impliqués dans l’affaire de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine
Dans l’affaire de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, qui s’est déroulé le 16 octobre 2020, un réfugié russe d’origine tchétchène, Abdoullakh Anzorov, a assassiné un professeur près de son collège. Ce jeune radicalisé de 18 ans a été tué par la police après l’attaque. Motivé par la vengeance suite à la diffusion de caricatures de Mahomet pendant un cours sur la liberté d’expression, Anzorov s’est autoproclamé défenseur du prophète dans un message audio revendiquant son geste.
Les mineurs impliqués dans cette affaire seront jugés prochainement, à huis clos, du 27 novembre au 8 décembre 2023, par le tribunal des enfants. Parmi eux, cinq seront jugés pour association de malfaiteurs en vue de préparer des violences aggravées. La fille de Brahim Chnina, quant à elle, sera jugée pour dénonciation calomnieuse. Les détails de leur procès ne seront pas rendus publics en raison du huis clos.
Source : AFP