Dans un charmant petit village de Haute-Saône nommé Gray-la-Ville, une issue judiciaire des plus sombres a fait surface le 21 novembre 2020. Jonathann Daval a été condamné à 25 années derrière les barreaux pour la perte tragique de son épouse, Alexia Daval, survenue en 2017. Vous Imaginez-vous à sa place, revivre durant six longs jours dans le box des accusés, un véritable supplice pour lui.
Nos oreilles ont capté les paroles du formidable podcast de RTL intitulé Les Voix du Crime, où , Me Daval réfléchissait au déroulement du jugement. Il nous avoue que son protégé a été anéanti, totalement écrasé même. Entre ces murs de justice, l’accusé a subi un malaise sévère , lors de l’interrogatoire du président. Puis quand l’audience a repris, il a tant souffert, qu’il ne pouvait plus articuler un même mot .
La voix de Me remarque “Il parle très peu. Il est incapable de s’exprimer correctement , gêné . D’API, il ne sait pas où poser son regard, ni même que faire de ses bras et ses mains. L’on ressent à quel point il est opprimé sous le poids de la cour d’assises , raconte l’avocat. Il ajoute que Jonathann a prononcé quelques phrases, a répondu à quelques autres, puis semblait progressivement disparaître du procès .
Face à la cour, il est complètement incapable de retransmettre par des mots ce qui s’est passé , explique son avocat, profondément marqué. Il ajoute que Jonathann se sent écraser par le regard des autres, et par l’atmosphère inquisitoire de la cour d’assise . Jonathann Daval n’arrive pas, il n’y arrive pas. Il n’y arrivera jamais,”. Toutefois, à huis clos, sa communication est fluide et il a réussi à maintenir un dialogue.
Tremblement juridique pour Jonathann Daval
Un rebondissement incarné par l’exemplaire et séduisant meurtrier, Jonathann Daval. Passons sur l’atteinte poignante de sa peine de 25 ans d’emprisonnement pour le tragique homicide de son épouse. Un nouveau défi juridique attend notre homme tourmenté. Cette fois, il est question d’une possible condamnation à cinq ans d’emprisonnement supplémentaires et une amende de 45 000 euros.
Au cœur du tumulte, une accusation qu’il avait portée à l’encontre de son beau-frère, Grégory Gay, désigné comme coupable. Bien que Jonathann ait fini par assumer cet assassinat déplorable, son implication initiale reste sujette à jugement. Il est attendu au tribunal correctionnel de Besançon au printemps prochain.
La défense de Jonathann Daval reste alerte face à ce qu’elle appelle un“acharnement” de la part des parties civiles. Et ça ne s’arrête pas là ! Ils ont même décrié une honteuse opération de “business victime”. À chacun sa vérité, n’est-ce pas ?