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- Chants homophobes lors du PSG-Marseille : le président de la FFF incite les supporters à plus d’imagination
- Des chants homophobes à condamner
- La nécessité de réagir avec discernement
- Le football n’est pas spécifiquement touché par l’homophobie
- Les violences sexistes et sexuelles, une préoccupation majeure
Chants homophobes lors du PSG-Marseille : le président de la FFF incite les supporters à plus d’imagination
Après le match PSG-Marseille, le président de la Fédération française de football (FFF), Philippe Diallo, a exprimé son désaccord envers les chants homophobes des supporters parisiens. Dans une interview accordée à l’AFP, il a fait part de son souhait de voir les supporters faire preuve d’imagination et abandonner ces propos déplacés.
Des chants homophobes à condamner
Lorsqu’on lui a demandé comment il réagissait par rapport à ces chants homophobes, Philippe Diallo a déclaré : « Il faut condamner ce type de propos. J’invite les supporters à faire preuve de plus d’imagination. Quand j’étais jeune, j’étais aussi dans ces tribunes, j’entendais déjà les mêmes chants. Je les invite à renouveler leur répertoire parce que ce type de propos n’est plus en adéquation avec la société dans laquelle on vit. Je pense qu’on peut supporter son équipe de manière plus positive. »
La nécessité de réagir avec discernement
Concernant l’interruption des matchs en cas de chants homophobes, le président de la FFF estime qu’il faut agir avec discernement afin de ne pas laisser les mauvaises intentions prendre le dessus. Il précise également que la Fédération a un rôle d’acteur de l’engagement en France et qu’elle prévoit de s’associer à des associations luttant contre ces phénomènes, dans l’optique de sensibiliser la jeunesse dès le plus jeune âge.
Le football n’est pas spécifiquement touché par l’homophobie
Philippe Diallo rejette l’idée selon laquelle le football serait particulièrement touché par l’homophobie. Il reconnaît néanmoins que ce problème existe, tout comme d’autres phénomènes tels que les violences. Avec plus de deux millions de licenciés, le football est confronté à ces problèmes, mais n’est pas le seul dans ce cas.
Les violences sexistes et sexuelles, une préoccupation majeure
La question des violences sexistes et sexuelles au sein de la FFF est une préoccupation majeure. La fédération compte plus de 600 000 mineurs licenciés, ce qui lui confère une responsabilité particulière. Des mesures ont déjà été prises, comme la mise en place de contrats d’honorabilité et des contrôles réguliers. Néanmoins, la FFF envisage d’aller plus loin en annonçant prochainement un plan spécifique sur ces problèmes.
Source : AFP