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Une soirée mouvementée à Paris
L’effroi a fait irruption, Samedi soir, dans le calme du 15e arrondissement parisien. Alors que les horloges annonçaient tranquillement 21 heures, une attaque terroriste a soudainement plongé la ville des lumières dans l’incertitude.
Le triste bilan
À l’épicentre de cette tragédie, un jeune homme de 23 ans, citoyen allemand et philippin, a malheureusement perdu la vie. L’auteur de cette attaque, identifié comme un partisan radicalisé de l’islam avec des racines dans la maladie mentale, n’a pas épargné deux autres individus.
Une personne de 60 ans de nationalité française et une autre, britannique et âgée de 66 ans, ont été profondément marquées par l’incident. Rassurez-vous, leur état de santé est stable et leur vie n’est pas en danger. L’un d’eux porte les stigmates d’un coup de marteau dans l’œil alors que l’autre se remet encore du choc.
L’intervention du ministre de la Santé
Face à cette situation, Aurélien Rousseau, notre ministre de la Santé, a donné des nouvelles rassurantes au public : « Les deux personnes blessées dans la deuxième phase d’attaque, avec un marteau de ce terroriste, sont aujourd’hui [ce dimanche 3 décembre] en bonne santé », a-t-il déclaré sur 3. Heureusement, aucun d’entre eux n’a leur vie en péril.
Suite de l’incident
De son côté, l’assaillant a été mis en garde à vue. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) n’a pas tardé à se saisir de l’affaire, ouvrant une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat en lien avec une entreprise terroriste, ainsi que pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Qui est l’attaquant ?
Quant à l’identité de l’attaquant, il s’agit d’Armand Rajabpour-Miyandoab, un Français d’origine iranienne, né en 1997. Selon les sources policières, ce dernier aurait crié « Allah akbar » au moment de l’attaque et revendiqué l’acte dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux. Cependant, les enquêteurs ne sont pas encore certains du moment où la vidéo a été tournée, mais elle aurait été mise en ligne simultanément à l’attaque.
Un coupable tourmenté et avec un passé judiciaire
Interpellé par les forces de l’ordre, Armand R., dans un élan de sincérité troublant, a tenté d’expliquer sa motivation. Ses paroles, rapportées par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur durant son intervention sur les lieux, ont semé la stupeur.
Le jeune homme a déclaré : « Ne pas supporter que les musulmans meurent, tant en Afghanistan qu’en Palestine » et affirmer son ressentiment contre « ce qui se passait à Gaza » en incriminant la France comme « complice de ce que faisait Israël » là-bas.
Un passé aux contours obscurs
Autre pièce du puzzle, l’auteur de l’attaque n’est pas un inconnu des services judiciaires. Remontant en 2016, il avait été arrêté en raison d’un projet de violence sur le secteur de la Défense, à l’ouest de la capitale. Un projet qui lui avait valu une sentence de cinq ans d’emprisonnement, dont il sortira toutefois au bout de quatre ans.
Un psychique en question
La personnalité de cet individu interroge. Nos confrères de l’AFP, citant une source sécuritaire, le décrivent comme ayant un « profil très instable, très influençable ». Toute l’attention des enquêteurs va se porter dorénavant sur le suivi médical de ce suspect. Qui est vraiment Armand R. ? Une question qui reste suspendue.
Source : AFP