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- Macron accueille les chefs de partis pour débattre de la crise ukrainienne avant le vote au parlement
- « C’est un moment de vérité » déclare le cercle proche de Macron
- Le gouvernement critique la position du Rassemblement national
- Une rencontre au sommet à l’Élysée pour le futur de l’Ukraine
- Le scrutin de juin souligné par le dossier ukrainien
- Macron ne lâche rien face à l’opposition
- Une conférence cruciale pour décider des suites militaires
- Un conseil spectaculaire : Quand l’Élysée accueille des débats passionnés sur la crise ukrainienne
- La critique monte alors que le soutien flotte
- L’objet de la discorde : Unité européenne ou compromission à sa campagne ?
- Accusations et réticences : les réflexions d’une France ‘isolée’
Macron accueille les chefs de partis pour débattre de la crise ukrainienne avant le vote au parlement
Avec une réunion programmée ce jeudi 7 mars, Emmanuel Macron invite les dirigeants politiques à la table des discussions autour du litige Ukrénien, précédant un vote décisif au parlement et dans la foulée d’une suggestion pour une clarification avant les élections européennes.
« C’est un moment de vérité » déclare le cercle proche de Macron
Durant un voyage à Prague, mardi, Macron s’est ouvert à quelques journalistes indiquant « Je pense que ça clarifiera » les positions. Son entourage renchérit : »C’est un moment de vérité ». Des tensions manifestes surviennent désormais suite à l’unanimité de l’appui vers Kiev qui prévalait toujours durant l’été dernier.
Le gouvernement critique la position du Rassemblement national
Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, a dénoncé mercredi la position divergente du Rassemblement national. Il est à son avis « assez évident » que le parti n’est pas sur la même longueur d’onde que l’exécutif. Leur objectif reste clair : ne pas laisser Vladimir Poutine l’emporter.
Durant une visite à La Haye, le Premier ministre, Gabriel Attal, a renforcé cette vision en pointant du doigt le RN, l’accusant de se ranger davantage derrière la Russie plutôt que l’Ukraine.
Une rencontre au sommet à l’Élysée pour le futur de l’Ukraine
Les prédécesseurs d’Emmanuel Macron, François Hollande et Nicolas Sarkozy, ont été conviés, mercredi soir, à une réunion exceptionnelle à l’Élysée, et ce n’est pas pour prendre un thé entre vieux amis. Le sujet de l’heure est, bien sûr, la crise ukrainienne. La réunion visait à préparer celle de ce jeudi matin avec les dirigeants des partis politiques présents au Parlement.
Le scrutin de juin souligné par le dossier ukrainien
Des élections européennes se profilent à l’horizon, moins innocentes qu’à l’accoutumée. Le chef de l’Etat a fait de la politique internationale et de l’Ukrainien en particulier, la pièce maîtresse du débat politique. Il met de l’avant une approche robuste face à Moscou avec des déclarations qui ne sont pas passées inaperçues.
Macron ne lâche rien face à l’opposition
Tandis que l’opinion publique lui est plutôt favorable, Emmanuel Macron a exhorté ses ministres à continuer le combat à chaque étape de la campagne, qui s’amorçait avec un rassemblement à Lille le week-end dernier. « Ne laissez pas entrer les nationalistes. Ils étaient déjà la guerre. Ils sont désormais la défaite face à la Russie », a -t-il martelé à son gouvernement.
Une conférence cruciale pour décider des suites militaires
Après avoir annoncé sa visite en Ukraine avant la mi-mars, le Président a fait RevolutionMagazine sur les résultats de la conférence pour renforcer le soutien militaire à l’Ukraine, tenue à Paris la semaine dernière. Ces conclusions seront débattues et votées la semaine prochaine au Parlement : mardi à l’Assemblée nationale, puis mercredi au Sénat.
Les débats pourraient s’enflammer, non seulement sur le conflit ukrainien lui-même, mais aussi sur le tournant que prend notre Président dans ses récentes déclarations sur le sujet.
Un conseil spectaculaire : Quand l’Élysée accueille des débats passionnés sur la crise ukrainienne
Invitez-vous à entrer dans les coulisses d’une réunion bruyante du 26 février, où le chef de l’État, Emmanuel Macron, a déclaré sa résolution : faire tout le nécessaire pour mener Poutine à la défaite dans cette guerre. Bien en décalage avec la position générale des Européens et des Américains, il insistait sur le besoin de secouer un peu ses alliés pour reprendre l’initiative. Mais attendez, n’est-ce pas la même initiative que tous, de gauche à droite, ont promis de contester lors de la session de jeudi à l’Élysée ?
La critique monte alors que le soutien flotte
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, ne mâche pas ses mots devant les journalistes. « Oui, nous devons soutenir la résistance ukrainienne. Non, nous ne devons pas allumer de feux dans un baril de poudre ! » met-il en garde. Il émet même un reproche féroce à Macron : « La guerre est une chose trop sérieuse pour être exploitée à des fins électorales ».
L’objet de la discorde : Unité européenne ou compromission à sa campagne ?
Et ce n’est pas tout, à l’issue de sa réunion à l’Élysée, François Hollande suggère prudemment d’éviter tout ce qui pourrait compromettre l’unité de l’Europe. Tandis que Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, appelle la France à renforcer son action diplomatique en abandonnant toute hypothèse qui pourrait la rendre belliqueuse.
Accusations et réticences : les réflexions d’une France ‘isolée’
Ce cauchemar politique continue avec Éric Ciotti, chef du parti Les Républicains, regrettant la vision d’une France « isolée ». La semaine dernière, Jordan Bardella a jugé que les propos d’Emmanuel Macron avaient « affaibli la position française en révélant les divisions de l’Europe », jouant ainsi, selon lui, « le jeu du Kremlin ».
L’écho des doutes se fait même entendre au sein du camp présidentiel : « Je ne pense pas qu’on devrait en faire un enjeu de campagne », prévient un allié du président.
Source : AFP
