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Le futur dystopique est déjà là
Au cours de la 54e session du Conseil des droits de l’Homme, Volker Türk a lancé un cri d’alarme sur le changement climatique. Selon lui, ce dernier provoque des incendies, des inondations et des canicules dévastatrices, ce qui pousse de plus en plus de migrants à fuir. Il déplore que « le futur dystopique est déjà là » et appelle à une action urgente pour y faire face. Malheureusement, le récent sommet du G20 a échoué à prendre des mesures concrètes pour sortir des énergies fossiles, ce qui amplifie les inquiétudes.
Une indifférence choquante face aux migrants
Le changement climatique a également des conséquences sur les déplacements de populations. Le haut-commissaire aux droits de l’Homme dénonce l’indifférence envers le sort des migrants. Il est particulièrement choqué par la nonchalance face au nombre élevé de personnes qui meurent ou disparaissent en Méditerranée. Rien qu’en juin, plus de 600 personnes ont péri lors d’un naufrage au large de la Grèce. Il souligne également que de nombreuses autres vies sont perdues dans d’autres régions du monde, comme la Manche, le golfe du Bengale et les Caraïbes, où les personnes en quête de protection sont constamment rejetées et expulsées.
Les droits de l’homme en question
Le haut-commissaire aux droits de l’Homme a récemment critiqué plusieurs pays pour leurs violations des droits de l’Homme. Il a mis en évidence les problèmes le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, où les expulsions et les procédures de renvoi soulèvent de sérieuses inquiétudes. De plus, il a demandé des éclaircissements sur les allégations d’assassinats et de mauvais traitements à la frontière du Royaume d’Arabie saoudite. La Chine et le Pakistan ont également été critiqués pour leurs violations des droits de l’Homme.
Il a également souligné la nécessité d’une approche plus inclusive pour faire face aux récents défis économiques du pays. Cette approche doit respecter les droits de tous les individus, y compris ceux des minorités ethniques, des habitants des communautés rurales, des travailleurs migrants de l’intérieur, des personnes âgées et des personnes handicapées.
Source : AFP