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- Polémique secoue l’Unrwa en raison de l’implication présumée de certains collaborateurs
- Action concertée des pays donateurs en faveur d’une enquête interne
- Cadre de la diplomatie israélienne fait des déclarations importantes
- L’Unrwa reste silencieuse face à la suspension des aides internationales
- L’Unrwa : un monstre bureaucratique silencieux en plein chaos
- Le Hamas se dresse face au chantage international
Polémique secoue l’Unrwa en raison de l’implication présumée de certains collaborateurs
Ah, notre chère Unrwa, l’agence des Nations Unies dédiée aux réfugiés palestiniens, vit des moments assez tendus ces derniers jours. Imaginez-vous cela, des accusations proférées à l’encontre de plusieurs de ses employés ! Ces derniers, pour être précis, une douzaine selon nos amis américains, sont suspectés d’avoir joué un rôle dans l’attaque survenue le 7 octobre. Vous savez, cette fameuse attaque orchestrée par Hamas, le mouvement islamiste palestinien, sur le sol israélien ? Non, les détails de ces allégations restent jusque-là inconnus.
Action concertée des pays donateurs en faveur d’une enquête interne
Alors que l’encre des rapports sur ce souligné n’est pas encore sèche, voilà que six autres pays s’y mettent à suspendre leur aide complémentaire à l’Unrwa. Oui, je parle de l’Italie, du Canada, de l’Australie, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la Finlande, qui suivent l’exemple des États-Unis. Non seulement l’agence subit les foudres de ces pays, mais Israël, qui la critique depuis longtemps, n’est pas du reste.
Cadre de la diplomatie israélienne fait des déclarations importantes
Israël Katz, le chef de la diplomatie de l’État hébreu, a exprimé la volonté de son gouvernement de voir l’Unrwa conduire une enquête interne approfondie. Et comme pour mettre la cerise sur le gâteau, il a clairement déclaré que l’agence « ne fera pas partie » de la solution d’après guerre dans ce territoire palestinien » et espère « faire cesser » toutes ses activités.
L’Unrwa reste silencieuse face à la suspension des aides internationales
« C’est un vendredi pas comme les autres pour l’Unrwa. Paris, toujours en pleine réflexion, a marqué son étonnement après avoir reçu un communiqué de l’UNRWA concernant la possible implication de certains de ses employés dans des attaques terroristes », indique le Quai d’Orsay. Dans cet océan de tensions, Josep Borrell, le maître de la diplomatie européenne, ne veut pas se jeter à l’eau sans bouée. Il préfère patienter, espérant une plus grande « transparence » et des « mesures immédiates » avant de balancer son verdict. Tout comme la Suisse, qui a besoin de « plus d’informations » avant de se prononcer sur son budget pour 2024.
L’Unrwa : un monstre bureaucratique silencieux en plein chaos
S’il y a une chose à souligner, c’est que l’Unrwa a réussi à maintenir son silence ce samedi, malgré la rumeur grandissante autour de la suspension des fonds qui la soutiennent. Au total, l’agence compte dans ses rangs 13 000 employés présents dans la bande de Gaza. Johann Soufi, ex-garde du corps légal de l’Unrwa à Gaza, parle d’une « tolérance zéro pour la violence et l’incitation à la haine » au sein de l’agence. Mais il met en garde : « asséner des sanctions à l’Unrwa, qui tente tant bien que mal de maintenir en vie la population de Gaza, sous prétexte de la responsabilité supposée de quelques rares salariés, revient à infliger un châtiment collectif à la population gazaouie qui survit dans des conditions humanitaires dramatiques ».
Le Hamas se dresse face au chantage international
Côté Hamas, c’est une autre chanson. Le mouvement a appelé « les Nations unies et les organisations internationales à résister aux menaces et au chantage » dans un communiqué, accusant Israël de vouloir « sécher les fonds et priver » les Gazaouis de toute forme d’aide internationale. On attend de voir comment cette partition va se jouer.