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« Il ne s’agit nullement d’un « appel d’air » migratoire ici » telle a été l’affirmation d’Édouard Philippe dans son récent entretien avec le Journal du Dimanche. Voilà qui devrait rassurer les esprits alarmés.
L’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron a souhaité mettre de côté les idées reçues concernant cet article qui suscite tant de remous. Le but visé est en fait de trouver une solution adéquate, note-t-il, pour certains étrangers en situation irrégulière. Ceux-ci, pratiquant des métiers dont notre pays a besoin, ne posent, selon lui, aucun souci en termes d’ordre public.
Comment garantir le contrôle de la situation?
Voilà une question que vous vous posez sûrement, cher lecteur ou lectrice, et Édouard Philippe y a déjà répondu. « Nous pourrions installer des quotas et ainsi regulationner le nombre de régularisations », propose-t-il afin d’apaiser les peurs. Il rappelle que de telles garanties existent déjà dans le texte, mais qu’il serait possible d’en instaurer d’autres pour plus de sécurité.
Édouard Philippe donne son approbation à l’égard des mesures liées à l’immigration
Alors que le texte régissant la régularisation de travailleurs sans papiers dans des domaines où ils sont hautement nécessaires est sous le feu des projecteurs, Édouard Philippe, le chef du parti Horizons, a pris publiquement position. Sans hésitation, il a signifié son adhésion au texte proposé par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur. « Je veux dire mon soutien complet au texte qui a été proposé par Gérald Darmanin », a-t-il déclaré lors de son échange avec JDD.
Un principe qui suscite l’opposition et le soutien
Le projet de loi provoque une frénésie dans le monde politique. Pendant ce temps, Édouard Philippe reste inébranlable. Tandis que la droite radicale et certaines autres forces politiques sont catégoriquement opposées au texte cité, la gauche de la majorité macroniste, de son côté, soutient avec ferveur l’établissement d’un dispositif de régularisation.
Avec toujours la même verve, Philippe se positionne en défenseur des mesures destinées aux étrangers sans papiers. Selon lui, cela relève tant de « raisons de décence » que de l’« intérêt général ». Vous, cher lecteur, vous vous dites sans doute que les discussions au sujet de ce projet de loi enflammeront l’hémicycle du Parlement dès lundi et ce jusqu’à Noël.
Le contrôle de l’immigration, un enjeu majeur
Si l’on se penche sur les propos du leader du parti Horizons, on remarque clairement son attachement à une idée : le contrôle rigoureux de l’immigration. Philippe, n’oubliant pas son passage à Matignon, réaffirme qu’il demeure fidèle à ses principes. « Il s’inscrit exactement dans ce que je crois et dans ce que je défends depuis mon passage à Matignon. Nous devons reprendre le contrôle de notre immigration et lutter contre l’immigration du fait accompli », tient-il à rappeler.
Source : AFP