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- Victoire du droit international: La Cour internationale de justice ordonne à Israël de prévenir tous actes de génocide à Gaza
- Un accomplissement dans la lutte pour les droits du peuple palestinien, selon l’Espagne
- Le ministère des Affaires étrangères salue la décision de la CIJ
- Sonner l’alarme: La Cour internationale de justice demande une action urgente à Israël
- Qu’attend-on d’Israël ?
- Des ordonnances performantes… sur le papier
- Le jeu à trois entre Israël, le Hamas et la CIJ
- La riposte virulente de Netanyahou
- La parole du Hamas : une condition sous condition
Victoire du droit international: La Cour internationale de justice ordonne à Israël de prévenir tous actes de génocide à Gaza
Un appel mémorable a été livré à Israël par la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU. Vendredi dernier, soit le 26 janvier, la CIJ, a déclaré fermement qu’Israël doit se mobiliser pour prévenir tout acte de génocide dans le tumultueux contexte de la bande de Gaza. Néanmoins, la juridiction n’a pas spécifiquement mentionné le besoin d’un cessez-le-feu.
Un accomplissement dans la lutte pour les droits du peuple palestinien, selon l’Espagne
La réaction ne s’est pas fait attendre. Cette décision de la CIJ a été célébrée comme une « victoire décisive pour l’État de droit international et une étape importante dans la quête de justice pour le peuple palestinien ». Même l’Espagne s’est manifestée à travers son Premier ministre Pablo Sanchez, plaidant pour l’application des mesures provisoires ordonnées par la Cour.
Le ministère des Affaires étrangères salue la décision de la CIJ
Le ministère des Affaires étrangères n’a pas hésité à applaudir le jugement de la Cour. Confirmant ainsi, dans un communiqué officiel, la potentiellement génocidaire des actions menées par Israël à Gaza tout en mettant en lumière les mesures provisoires indiquées par la Cour. En somme, il exprime sa reconnaissance pour la prise d’une «décision rapide».
Sonner l’alarme: La Cour internationale de justice demande une action urgente à Israël
Israël se retrouve sous les feux de la rampe, appelé à agir avec rapidité et efficacité à Gaza. Selon la Cour internationale de justice (CIJ), aucune passe-droit cette fois-ci – il n’est pas seulement question de prévenir et de punir toute incitation au génocide, mais aussi de prendre des measures péremptoires pour garantir la sûreté des Palestitiens.
Qu’attend-on d’Israël ?
Pour être plus précis, la Cour a directement adressé à l’État israélien une consigne claire et nette : assurer l’accès aux services de base et à l’aide humanitaire des Palestiniens, surtout en ces temps où leur conditions de vie demeurent préoccupantes. De plus, Israël doit faire preuve de responsabilité, en utilisant son influence pour désamorcer toute forme d’incitation directe et publique à commettre le génocide, soutient la CIJ.
Des ordonnances performantes… sur le papier
La CIJ, reconnue pour son rôle de médiateur entre pays en conflit, dispose d’une force légale et de la capacité d’émettre des décisions irrévocables. Pourtant, la Cour se trouve dépourvue de moyens pour concrètement mettre en application ses ordonnances. Cela rappelle étrangement cette fois où elle avait ordonné à la Russie de stopper son invasion en Ukraine – un ordre resté sans suite, à en croire l’Agence France-Presse.
Le jeu à trois entre Israël, le Hamas et la CIJ
Nous avons vu de nombreuses réactions, notamment de la part d’Israël. Tal Becker, avocat israélien, a protesté avec véhémence devant la CIJ, affirmant que « si des actes de nature génocidaire ont été commis, alors ils étaient dirigés contre Israël ». Il dépeint un tableau contradictoire où Israël serait la victime.
La riposte virulente de Netanyahou
Le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou, a été loin d’accepter les accusations de la CIJ. Visiblement outré, il a qualifié les « accusations de génocide » de « scandaleuses ». Bien avant que la décision de la Cour ne soit rendue, Netanyahou avait déclaré, avec défi, que « ni La Haye, ni l’Axe du Mal, ni quiconque ne nous arrêtera », suggérant qu’il ne se sent pas obligé de se plier à une ordonnance de la cour.
La parole du Hamas : une condition sous condition
En revanche, le groupe terroriste du Hamas a accepté de respecter la décision de la CIJ – mais uniquement si Israël se conformait également à la décision de la Cour. Pour le Hamas, la décision de la Cour internationale de justice est un « développement important » qui « contribue à isoler Israël » et à « dénoncer ses crimes » à Gaza.
Source : AFP
