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La 29ème journée de Ligue 1, qui s’est achevée le dimanche 2 avril, a été marquée par deux mains dans la surface, l’une lors de la rencontre Marseille-Montpellier et l’autre lors de la rencontre PSG-Lyon, aux conséquences différentes. Si la main de Mamadou Sakho a entraîné un penalty, celle de Dejan Lovren n’a pas été sanctionnée.
Ces situations ont ravivé la sempiternelle polémique autour des décisions arbitrales différentes d’une semaine à l’autre pour un geste identique. Mais comment juger la notion d’intention et d’augmentation de la surface du corps ? Et comment uniformiser les décisions arbitrales ?
Des décisions arbitrales différentes
Le week-end dernier, deux mains dans la surface ont été constatées lors de deux rencontres de Ligue 1. Vendredi 31 mars, le Montpelliérain Mamadou Sakho a été sanctionné d’un penalty pour une main dans la surface contre Marseille (1-1). Deux jours plus tard, lors de la victoire de l’OL face au PSG (1-0), la main du Lyonnais Dejan Lovren n’a pas été sanctionnée.
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Ces décisions arbitrales différentes ont ravivé l’incompréhension des acteurs et observateurs du jeu face à des décisions arbitrales différentes, d’une semaine à l’autre, pour un geste comparable.
Comment juger la notion d’intention et d’augmentation de la surface du corps ?
L’IFAB (« International football association board »), dépositaire du règlement, définit ce qu’est une main répréhensible dans la loi du jeu numéro 12. Celle-ci précise qu’un contact entre le ballon et le bras ou la main d’un joueur ne constitue pas nécessairement une infraction.
Avant de préciser qu’il y a faute si :
- Un joueur « touche délibérément le ballon du bras ou de la main, par exemple avec mouvement du bras ou de la main vers le ballon.
- Si le ballon touche le bras ou la main en ayant artificiellement augmenté la surface couverte par son corps.
- Si on marque un but directement de la main ou du bras, même de manière accidentelle (s’applique également au gardien), ou immédiatement après que le ballon a touché son bras ou sa main, même de manière accidentelle.
Il est donc difficile de juger la notion d’intention et d’augmentation de la surface du corps. Cela est d’autant plus compliqué que cette notion est sujette à l’interprétation de chaque arbitre. C’est ce que confirme Bruno Derrien, ex-arbitre international de football, en expliquant que « juger de la notion d’intention, c’est très compliqué ».
Comment uniformiser les décisions arbitrales ?
L’arbitrage reste une activité humaine et arbitrer, par définition, c’est interpréter. Pour que les décisions arbitrales soient mieux acceptées, il est nécessaire d’uniformiser les décisions. « Il faut comprendre que l’arbitrage reste une activité humaine et qu’arbitrer, par définition, c’est interpréter.
Pour que les décisions soient mieux acceptées, il est important que les arbitres aient une interprétation uniforme des règles. Cela peut être accompli grâce à une formation constante, une communication régulière avec les joueurs et les entraîneurs, et une analyse approfondie des décisions prises lors de chaque match.
Il est également possible d’utiliser la technologie pour aider les arbitres à prendre des décisions plus justes et plus uniformes, comme la VAR (arbitrage vidéo). Cependant, il est important de noter que l’utilisation de la technologie ne garantit pas une uniformité absolue, car elle ne prend pas en compte les décisions subjectives telles que l’intention. En fin de compte, l’uniformité des décisions arbitrales est un processus continu qui nécessite une collaboration constante entre les acteurs du jeu pour assurer une juste application des règles.