Les détails de l’évasion de deux prisonniers de Fleury-Mérogis pendant une excursion en forêt de Fontainebleau dévoilés

Deux détenus de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) ont réussi à s'échapper lors d'une randonnée en forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne) en prétextant une envie pressante.

© La prison de Fleury Mérogis

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Jeudi, les deux fugitifs, âgés de 37 et 32 ans, restent introuvables. Le premier était condamné pour des affaires de stupéfiants tandis que le second purgeait une peine pour agressions sexuelles.

Un plan audacieux sous couvert d’une simple envie pressante

Les deux détenus ont profité d’une sortie en forêt de Fontainebleau pour mettre à exécution leur plan d’évasion. Prétextant une envie pressante, ils ont réussi à semer leurs gardiens et ont rapidement pris la fuite. Leur audace et leur rapidité ont pris tout le monde par surprise.

Une traque intensive en cours pour retrouver les fugitifs

Depuis leur évasion, les forces de l’ordre sont mobilisées pour retrouver les deux détenus encore en fuite. Des équipes de recherche ont été déployées et des appels à témoins ont été lancés. Les autorités mettent tout en œuvre pour les rattraper au plus vite.

Des antécédents judiciaires lourds

La nature des crimes pour lesquels les deux détenus étaient incarcérés suscite de vives inquiétudes. Le premier était condamné pour des affaires de stupéfiants, tandis que le second purgait une peine pour agressions sexuelles. La fuite de ces individus dangereux soulève des interrogations quant à la sécurité des citoyens.

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Une enquête en cours pour comprendre les failles du système

Cette évasion a mis en évidence des failles dans le système pénitentiaire français. Une enquête a été ouverte pour déterminer comment les détenus ont pu s’échapper lors d’une sortie encadrée. Les résultats de cette enquête permettront de prendre les mesures nécessaires pour éviter de nouvelles évasions.

Des détenus s’échappent lors d’une sortie sportive

C’est lors d’une sortie course à pied dans la forêt de Fontainebleau que huit détenus ont tenté de s’échapper. Encadrés par des surveillants non armés, les fugitifs ont trouvé une astuce pour semer leurs gardiens en prétextant une envie pressante d’uriner. Leur évasion a eu lieu vers 15 heures dans le secteur des Gorges de Franchard. Selon les informations de FranceInfo, il y avait six à huit détenus pour quatre à cinq encadrants. Les autorités sont actuellement à leur recherche pour les ramener derrière les barreaux.

Des profils inquiétants

Les deux détenus qui se sont évadés avaient été condamnés pour des crimes graves. L’un était incarcéré pour infraction à la législation sur les stupéfiants et devait purger sa peine jusqu’en 2024. Quant au deuxième fugitif, il était emprisonné pour agression sexuelle et exhibition sexuelle jusqu’en 2026. La fuite de ces individus dangereux suscite une grande préoccupation quant à la sécurité publique.

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Une enquête en cours pour comprendre les dysfonctionnements

Cette évasion met en évidence certaines failles dans le système pénitentiaire français. Le parquet d’Evry a ouvert une enquête pour évasion et a confié cette affaire à la compagnie de gendarmerie d’Evry. Les autorités cherchent à comprendre comment les détenus ont pu échapper à la surveillance malgré la présence des surveillants. Des mandats de recherche ont été lancés et toutes les ressources nécessaires sont mobilisées pour retrouver les fugitifs au plus vite.

Des sorties sportives pour favoriser la réinsertion des détenus

Afin de favoriser la réinsertion des détenus, l’Administration pénitentiaire accorde certaines permissions de sortie dans le cadre d’aménagements de peine. Ces randonnées sont soigneusement sélectionnées et les participants doivent remplir certaines conditions, comme ne pas avoir été sanctionnés disciplinairement. Cette démarche, encadrée par une décision judiciaire, vise à offrir une opportunité de réinsertion aux détenus.

Cependant, il arrive que ces aménagements ne se déroulent pas comme prévu. C’est malheureusement ce qui s’est produit lors d’une sortie course à pied dans la forêt de Fontainebleau. Huit détenus ont tenté de s’échapper en profitant d’une astuce. Prétendant avoir une envie pressante d’uriner, ils ont réussi à semer leurs gardiens. Malgré cet incident, il est important de rappeler que ces sorties sont globalement bénéfiques pour beaucoup d’autres détenus qui y participent et contribuent positivement à leur réinsertion.

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La prison de Fleury-Mérogis : des évasions qui se multiplient

Didier Kandassamy, syndicaliste de Force ouvrière, soulève une problématique inquiétante : « Les évasions ne sont pas des cas isolés lors de ces sorties. Il faudrait peut-être réfléchir à un meilleur encadrement et une sélection plus rigoureuse des participants. »

Dans la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, les évasions se sont malheureusement multipliées ces derniers temps. En avril 2022, un détenu s’est échappé lors d’un transfert par la gendarmerie, profitant de l’entrée du fourgon dans l’allée menant à la prison. Il a été rattrapé quelques jours plus tard. Durant l’été de la même année, un détenu s’est évaporé pendant sept longues semaines après une permission de sortie. Et en juin 2023, un détenu s’est évadé en profitant des travaux en cours dans la prison, mais a été arrêté quelques heures plus tard.

Avec une capacité de 2 853 places et un effectif de 3 922 détenus au 1er août 2023, la prison de Fleury-Mérogis est le plus grand centre pénitentiaire d’Europe, affichant ainsi un taux d’occupation de 137,5%, selon les chiffres du ministère de la Justice.

Source : AFP

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