Le Parlement Américain Approuve la Mise en Cause d’un Ministre de l’Administration Biden : Raisons et Détails !

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Historique Accusation contre Alejandro Mayorkas : inculpé par la Chambre des Représentants

 

 

Un évènement d’une envergure sans pareil dans la récente histoire des USA. Alejandro Mayorkas, ministre sous l’administration Joe Biden, a été inculpé par les républicains de la Camber américaine des Représentants ce mardi 13 février. La première fois qu’une telle sanction est exercée en presque un siècle et demi par le Congrès. Il est reproché à Mayorkas d’avoir provoqué une crise à la frontière américano-mexicaine. Toutefois, son renversement semble peu probable devant la majorité démocratique du Sénat.

 

Républicains Adverses : tentative d’inculpation ratée

 

La semaine dernière, une précédente tentative d’inculpation par les conservateurs avait échoué, manquant une poignée de votes, dans un scrutin dégradant. Mike Johnson, le leader républicain de la Chambre des représentants, avait sévèrement critiqué Mayorkas,et avait signé le verdict du ministre de 64 ans plus tôt dans la soirée. Joe Biden est rapidement monté au créneau pour dénoncer dans une déclaration ce qu’il appelait un « acte flagrant de politique politicienne contre un digne serviteur de l’État ».

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Joe Biden dénonce : un acte de politique politique avéré

 

« Au lieu de monter ces mascarades, les républicains qui se soucient vraiment de la frontière devraient adresser la demande au Congrès pour plus de ressources et renforcer la sécurité à la frontière », a fustigé le démocrate de 81 ans. Même si la perspective de la révocation de Mayorkas est quasi inexistante, Joe Biden se retrouve dans une position délicate à moins de neuf mois de la présidentielle.

 

L’Affaire Mayorkas : Le bouc émissaire idéal pour la Chambre des Représentants ?

 

 

Un dinosaure moral se réveille : le Congrès américain a de nouveau inculpé un ministre. Le dernier en date ? Le vétéran ministre Alejandro Mayorkas qui, malgré les critiques, défend vigoureusement son château, qualifiant d’absurdes les accusations des républicains et se lamentant sur le gaspillage du temps et des ressources des contribuables.

 

Traînés dans la boue : Les démocrates contre-attaquent

 

Joe Biden et son parti, pointant du doigt l’acharnement des républicains, les accusent de faire de Mayorkas le bouc émissaire idéal en cette période préélectorale. Les républicains pro-Trumps, voient eux le pays se faire violer, citant un record de 302 000 migrants arrêtés à la frontière juste en décembre.

 

Battage médiatique : la présidentielle de novembre en perspective

 

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La question de l’immigration se présente comme le centre névralgique de la campagne présidentielle de novembre. La possibilité d’un combat entre Joe Biden et son rival républicain, Donald Trump, semble de plus en plus probable.

 

Question de procédure : À quel point est-ce sérieux ?

 

Voici une petite leçon d’histoire : la précédente inculpation d’un ministre remonte à 1876. Le ministre de la Guerre, William Belknap, soupçonné de corruption, avait choisi de démissionner avant la fin de la procédure. Étonnamment, la Constitution américaine est claire sur ce sujet. Le Congrès peut destituer le président, un ministre ou des juges fédéraux pour traîtrise, corruption ou autres crimes graves.

 

Vote de l’équilibriste : un « oui » domine le « non » seulement d’une voix !

 

 

Regardons le vote, voulez-vous ? L’impressionnant obstacle de la destitution a été franchi par l’équipe républicaine à la Chambre par une extrêmement mince majorité : 214 voix contre 213. Se tenant sur le fil du rasoir, trois républicains avaient annoncé leur intention de voter contre cette mesure extrême, qu’ils jugent excessivement sévère.

 

Interventions surprises à la Chambre

 

Une surprise de taille est venue bousculer les estrades le 2 février. Le camp républicain, confiant en sa capacité à engranger assez de votes en sa faveur, a reçu une visite imprévue. En effet, un élu démocrate, Al Green, a fait une apparition inattendue dans l’hémicycle, malgré une récente intervention chirurgicale à l’abdomen. Arrivant difficilement en fauteuil roulant, les pieds à l’air libre et encore vêtu de sa tenue hospitalière, il a réussi à faire pencher la balance du côté démocrate.

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Le destin de Mayorkas se trouve maintenant au Sénat

 

Désormais, les cartes sont entre les mains du Sénat, la Chambre haute du Congrès. Les cent sénateurs auront la lourde tâche de débattre avant de voter sur chaque article. Rappelons qu’Il faut une majorité des deux tiers pour condamner, ce qui entraînerait alors une destitution immédiate et irrévocable de Mayorkas. Si tel n’est pas le cas, notre ministre en question sera acquitté. Cependant, compte tenu de la tendance actuelle et du contrôle actuel du Sénat par les démocrates, une destitution pourrait s’avérer être une mission quasi-impossible.

Source : AFP

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