Le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, dévoile un ensemble de initiatives visant à améliorer les compétences en écriture des élèves.

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L’écriture devient une priorité pour la rentrée 2023

 

Bonne nouvelle pour les amateurs de plume ! Alors que la lecture occupait une place centrale dans les priorités de l’éducation, le gouvernement met désormais l’écriture au sommet de sa liste. Fini les « textes à trous » et place à la rédaction créative ! Ces mesures ont été présentées par le ministre de l’Éducation, ce vendredi 15 septembre, dans le but d’améliorer la maîtrise de l’écrit chez les élèves. Une « urgence républicaine », selon lui.

 

L’importance de l’écriture, une conviction personnelle

 

« Je crois fermement à l’importance de l’écrit, et je vais encore plus loin en plaçant l’écriture, y compris l’écriture créative, au cœur de mes priorités », a déclaré Gabriel Attal lors d’une visite dans une école primaire à Tremblay-les-Villages, près de Chartres (Eure-et-Loir), à l’occasion des évaluations de début d’année.

 

Répondre à l’appel des artistes et intellectuels

 

Le ministre a rappelé avoir été interpellé par une tribune d’artistes et intellectuels publiée dans le journal Le Monde, appelant à donner ses « lettres de noblesse » à l’écrit. « C’était important pour moi de répondre à leur appel », a-t-il ajouté lors d’un point presse.

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Comprendre les enjeux avant de passer à l’action

 

Cet été, Gabriel Attal avait déjà annoncé son ambition de donner une nouvelle impulsion aux fondamentaux. Il avait ainsi déclaré que deux heures de lecture seraient prévues chaque jour en CP, et que les élèves de CM2 devraient produire un texte écrit au minimum chaque semaine.

 

Interrogée par l’AFP, Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-SNUipp, principal syndicat du premier degré, a souligné l’importance de comprendre les obstacles à l’écriture avant de donner des consignes aux enseignants. Selon elle, « depuis six ans, les priorités ont été mises sur le décodage en lecture et pas sur la compréhension, alors qu’écrire demande une compréhension préalable ». Elle a également évoqué les conditions d’enseignement qui peuvent faire barrage à l’apprentissage, notamment les effectifs surchargés.

Source : AFP

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