Consulter Masquer le sommaire
Le gouvernement ne prévoit pas de rendre la reconnaissance en « affection longue durée » systématique
Le porte-parole du gouvernement a déclaré mercredi que la reconnaissance en « affection longue durée » (ALD) n’était pas appelée à devenir « systématique ». Il a ajouté que le gouvernement n’interviendra pas sur ce sujet avant que le Rassemblement National (RN) ne défende un texte en ce sens le 12 octobre à l’Assemblée, lors du compte rendu du conseil des ministres.
Le RN a ouvert sa « niche » parlementaire en proposant une loi sur l’endométriose, dans le but de remporter une victoire parlementaire en mettant ses adversaires dos au mur. Ces derniers s’interrogent sur la stratégie à adopter face à un texte consensuel. Il est à noter que le statut d’ALD permet une prise en charge totale par l’Assurance maladie.
La reconnaissance en ALD : un vrai sujet de débat
Lors du compte rendu du conseil des ministres, le gouvernement a annoncé qu’il ne prévoyait pas de rendre la reconnaissance en « affection longue durée » (ALD) systématique. Olivier Véran, le ministre de la Santé, a souligné que cette question était un vrai sujet de débat. En effet, il existe différents degrés de sévérité de l’endométriose, et il n’y a pas de consensus parmi les associations sur la reconnaissance systématique en ALD. Toutefois, il est important de noter qu’il existe déjà des milliers de femmes qui bénéficient de ce statut.
Le ministre a rappelé l’existence d’une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, la plus ambitieuse de toute l’Europe. Cette stratégie inclut non seulement la reconnaissance de cette maladie méconnue, mais aussi la recherche pour améliorer la prise en charge de la douleur. Olivier Véran a souligné que le gouvernement avait déjà agi sur ce sujet avant que le Rassemblement National (RN) ne propose son texte à l’Assemblée.
Malgré tout, le RN a ouvert sa « niche » parlementaire en proposant une loi sur l’endométriose, dans l’espoir de remporter une victoire en mettant ses adversaires dos au mur. Face à ce texte consensuel, les autres partis politiques se demandent quelle stratégie adopter. Quatre députés de l’aile gauche de Renaissance ont annoncé qu’elles s’abstiendraient lors du vote du 12 octobre, dénonçant les véritables intentions du RN qui chercherait à redorer son image.
Source : AFP