Consulter Masquer le sommaire
- Le tumulte perd son élan ? Un regard sur l’agitation française
- Cependant, certains persistent
- A travers le brouillard, des tracteurs reprennent le chemin du retour
- Un aperçu d’espoir : des actions de désescalade émergentes
- Le collectif reste fort malgré l’affaiblissement
- Retour à la normale fait grise mine dans certaines régions
- Vers une réouverture progressive des axes routiers en Ile-de-France
- Le combat de la Confédération paysanne
- Persiste et signe : le choix de la Confédération paysanne
- Fermeté de la FNSEA et les JA auprès de l’exécutif
- Les préoccupations des agriculteurs avant le Salon de l’agriculture
- La FNSEA reste prête à relancer le mouvement
- Mesures de soutien innovantes pour nos viticulteurs
- Le gouvernement lève le pied sur certaines réglementations
- Appel à une régulation des importations de céréales ukrainiennes
Le tumulte perd son élan ? Un regard sur l’agitation française
Votre attention, s’il vous plaît. Nous observons un changement peut-être décisif dans le contexte français en ce vendredi. En faisant un tour en France, nous remarquons que de nombreux obstacles, érigés par des exploitants, sont levées ou sont sur le bord de l’être. Et oui, divers syndicats ont sonné la fin des blocages dès jeudi.
Cependant, certains persistent
Néanmoins, ne vous y trompez pas. Certaines unités montrent toujours des signes de résistance, ils refusent de céder leur terrain. Permettez-nous de vous guider à travers une mise à jour de la situation.
A travers le brouillard, des tracteurs reprennent le chemin du retour
Il semble que les tensions accalmies aient commencé à frapper dans la plupart des régions françaises. Des zones telles que le pont de Cheviré sur la Loire, Villefranche-sur-Saône, située au nord de Lyon sur l’autoroute A6, ainsi que l’A81 entre Le Mans et la Bretagne, ont toutes assisté à la dispersion des agriculteurs et la cessation des blocages dès jeudi dernier.
Un aperçu d’espoir : des actions de désescalade émergentes
En Occitanie, autrefois considéré comme l’épicentre de ce mouvement d’indignation, est apparu le signe d’un nouveau départ suite à l’annonce de plusieurs levées de barrages, principalement dans l’Aveyron et le Gers. Malgré l’apparence de désescalade, certaines résistances sporadiques avaient encore lieu en fin de journée jeudi, comme le mentionnait une source policière à l’AFP, évoquant une « décrue très lente » du nombre de barricades.
Le collectif reste fort malgré l’affaiblissement
Départ imminent des tracteurs du Nord, sortant de leur position à Chennevières sur l’A1, accompagnés par la police. Pénétrant dans un épais brouillard matinal, moins de trente véhicules restés semblent prêts à partir avant 11h.
— Caroline Philippe (@CaroPhili)
Soulignons que ce ralentissement ne devrait pas être perçu autrement que comme une vigile silencieuse. C’est une manifestation de solidarité brute entre les agriculteurs qui ont lutté pendant plus d’une semaine pour faire valoir leurs droits.
Retour à la normale fait grise mine dans certaines régions
Michel Joux, le dirigeant de la FRSEA, a dévoilé a l’AFP que le lever des blocages se fera ce vendredi à 14 heures dans plusieurs régions, et notamment autour de Lyon. Il note néanmoins que quelques zones restent à calmer, comme sur l’A7 au sud et l’A43 à l’est, où des agriculteurs n’ont pas encore décidé de quitter les lieux. Cette situation peut être en partie attribuée à l’attention portée par la Confédération paysanne.
Vers une réouverture progressive des axes routiers en Ile-de-France
Sytadin, le service d’information sur le trafic routier en Île-de-France, nous informe que ce vendredi matin, plusieurs autoroutes sont encore bloquées. Il s’agit des axes A1, A5, A6, A10, A13, A15 et A16. Sur la nationale 12 également, la circulation n’est pas encore tout à fait fluide.
Colère des agriculteurs: le barrage sur l’autoroute A6, près de Chilly-Mazarin, bientôt levé
— BFMTV (@BFMTV)
—
Le combat de la Confédération paysanne
Face à l’appel à arrêter la contestation lancé par Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, la Confédération paysanne se montre déterminée à ne pas se retirer aussi rapidement. Ils insistent sur le fait que « la question vitale des revenus » n’a pas encore été sérieusement traitée par le gouvernement.
Malgré les annonces d’Attal et du gouvernement, la poursuit la mobilisation sur la revendication principale du mouvement: un revenu digne par l’interdiction d’acheter nos produits agricoles en-dessous de notre prix de revient.
— Conf’ Paysanne (@ConfPaysanne)
Persiste et signe : le choix de la Confédération paysanne
Celui-ci a exprimé clairement le désir d’un « maintien de la mobilisation ». Les agriculteurs semblent ne pas avoir terminé leur combat pour des revenus justes, un point épineux que le gouvernement n’a pas réussi à résoudre selon eux.
—
Fermeté de la FNSEA et les JA auprès de l’exécutif
Comme l’a exprimé Arnaud Gaillot, le président des Jeunes Agriculteurs (JA), sur les ondes de RTL, il semble que la mobilisation, riche en fatigue, pourrait prendre un tournant constructif. L’envie de transformer le blocage en travail est perceptible et argumentée par un retour aux fermes et à l’engagement agricole.
« Je pense qu’il y a un sentiment général, de dire qu’on n’est pas là juste pour bloquer, ce n’est pas notre métier, on veut rentrer dans nos fermes »
, président des est l’invité de , et @CyprienCinien dans !— RTL France (@RTLFrance)
Les préoccupations des agriculteurs avant le Salon de l’agriculture
La FNSEA et les JA, de leur côté, posent une ligne claire à l’exécutif avant le prochain salon de l’agriculture : ils attendent des avancées significatives. Sans véritables changements avant cet événement majeur, ils envisagent une reprise de la mobilisation. Ils soulignent également l’urgence de l’adoption d’une loi d’orientation et d’avenir agricole, ainsi que la mise en place de mesures européennes à l’horizon de juin.
La FNSEA reste prête à relancer le mouvement
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, tient à rappeler sur BFMTV/RMC que si le gouvernement ne montre pas de véritables engagements, la colère des agriculteurs sera toujours présente. Un retour à la mobilisation est possible si les mesures avancées ne sont pas à la hauteur des enjeux. L’importance de légiférer rapidement sur l’avenir de l’agriculture française est une fois de plus soulignée.
—
Mesures de soutien innovantes pour nos viticulteurs
Marc Fesneau, notre Ministre de l’Agriculture, se fait bien entendre ces temps-ci. Il a prévu de se déplacer jeudi dans le Gard et l’Hérault pour dévoiler sa stratégie innovante de soutien aux viticulteurs, selon des sources proches du ministère.
« Jeudi, les annonces égrenées par le Premier ministre et ses ministres représentent environ 400 millions d’euros au total »
— Le Ministère de l’Agriculture (@Min_Agriculture)
Le gouvernement lève le pied sur certaines réglementations
Rendez-vous compte, ces mesures de soutien comprennent aussi un assouplissement des taxes sur les phytosanitaires. Le gouvernement semble prendre en compte les difficultés du secteur, quitte à faire grincer des dents certains groupes d’écologie qui dénoncent un « recul majeur ». La stratégie Ecophyto, conçue pour minimiser l’utilisation des pesticides, serait en effet mise « en pause ».
Appel à une régulation des importations de céréales ukrainiennes
Notre Président, Emmanuel Macron, ne reste pas inactif dans cette histoire. Il a demandé l’application de mesures européennes spécifiques, notamment en ce qui concerne l’importation de céréales ukrainiennes. Selon lui, celles-ci devraient être soumises à un « mécanisme de sauvegarde renforcé » en Europe afin d’intervenir en cas de perturbation du marché intérieur.
—
Source : AFP