Le général Oligui prête serment en tant que « président de la transition » au Gabon

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Le général Brice Oligui Nguema prête serment en tant que président de transition

Le général Brice Oligui Nguema, âgé de 48 ans, a prêté serment devant des juges de la Cour constitutionnelle en tant que président d’une « transition » au Gabon. Il a promis d’installer des « institutions plus démocratiques » avant des « élections libres ». Les militaires putschistes avaient annoncé la « fin du régime » d’Ali Bongo Ondimba, qui dirigeait le pays depuis 14 ans, estimant que sa réélection avait été truquée.

Un engagement envers le régime républicain et la démocratie

Le général Oligui a déclaré devant la Cour constitutionnelle qu’il jure de préserver en toute fidélité le régime républicain et de préserver les acquis de la démocratie. Vêtu d’un costume d’apparat rouge de la Garde républicaine, l’unité d’élite de l’armée qu’il commandait, il a également exprimé son engagement à rendre le pouvoir aux civils par le biais d’élections libres, transparentes et crédibles, sans préciser de date. Il a également sollicité la participation de toutes les forces vives de la nation pour élaborer une nouvelle Constitution respectueuse des droits humains et de la démocratie, qui sera adoptée par référendum.

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La promesse d’amnistier les prisonniers d’opinion

En plus de ses engagements envers la démocratie, le général Oligui a annoncé son intention d’amnistier les prisonniers d’opinion. Il s’est engagé à remettre le pouvoir aux civils une fois que les nouvelles institutions seront en place et que des élections libres, transparentes et crédibles auront été organisées.

« Une nouvelle ère s’ouvre au Gabon » déclare l’Union européenne

Après plus de 55 ans de règne de la famille Bongo, le Gabon fait face à un moment historique. La population accuse l’élite au pouvoir d’avoir détourné les richesses du pays et d’avoir gouverné de manière corrompue. Ali Bongo Ondimba, qui a succédé à son père en 2009, a été placé en résidence surveillée après le coup d’état militaire. Son père, Omar Bongo Ondimba, avait dirigé le pays pendant plus de 40 ans et était un acteur central du système de cooptation politique appelé « Françafrique ».

Mais le général Brice Oligui Nguema est là pour apporter le changement. Âgé de 48 ans, il a prêté serment en tant que président d’une période de transition, promettant de mettre en place des institutions plus démocratiques pour ensuite organiser des élections libres. Sa priorité est de rendre le pouvoir aux civils et de garantir des droits humains et une démocratie respectée. Le général Oligui s’engage également à amnistier les prisonniers d’opinion, dans une volonté de réconciliation nationale.

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Depuis sa prise de fonction, le général Oligui a rencontré de nombreuses personnalités du pays et de la communauté internationale, en discutant avec les représentants religieux, les chefs d’entreprise, les syndicats, la société civile, les partis politiques et les anciens ministres. Il tient à entendre toutes les voix et à prendre en compte les préoccupations de tous les Gabonais dans la construction d’une nouvelle Constitution via un référendum.

Si l’Union africaine, l’Union européenne, l’ONU et de nombreux pays occidentaux ont condamné le coup d’État, ils soulignent néanmoins les particularités de la situation gabonaise. En effet, ce coup d’état fait suite à une élection frauduleuse, ce qui différencie le cas du Gabon des autres putschs qui ont eu lieu sur le continent ces dernières années.

La chute de la « jeune garde »

La situation au Gabon est en pleine ébullition ! Un coup d’état militaire a eu lieu, renversant le président Ali Bongo Ondimba. Mais ne vous inquiétez pas, le général Brice Oligui Nguema est là pour remettre les choses en ordre ! À 48 ans, il est maintenant président d’une période de transition et s’engage à mettre en place des institutions démocratiques.

La lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance est la principale priorité du général Oligui. Il veut redresser l’économie et redistribuer les richesses du pays aux populations. Et pour cela, il a pris des mesures radicales ! Par exemple, à la télévision, on peut voir les membres de la « jeune garde », proches de l’ancien président, exhibant des liasses de billets de banque saisis à leurs domiciles. Les nouvelles autorités les accusent de détournements massifs de deniers publics et de falsification de la signature du chef de l’État.

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La mère d’Ali Bongo, Sylvia Bongo, est également détenue secrètement au Gabon. Les avocats affirment qu’elle est arbitrairement détenue par les nouvelles autorités. Les accusations fusent de toutes parts, avec des membres de la famille proche d’Ali Bongo accusés de l’avoir « manipulé » à la suite d’un grave AVC survenu en 2018.

Source : AFP

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