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200 personnes tuées après une frappe sur un hôpital à Gaza
Le mardi 17 octobre, un tir sur l’enceinte d’un hôpital de la ville de Gaza a causé la mort d’au moins 200 personnes. Les condamnations ont afflué du monde entier et des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes comme Amman, Tunis, Beyrouth ou Téhéran. Le Hamas, au pouvoir à Gaza, accuse Israël de cette frappe, tandis que l’armée israélienne impute le tir à un groupe armé palestinien, le Jihad islamique.
Les principales réactions internationales
- États-Unis: Le président Joe Biden s’est entretenu immédiatement avec Benyamin Netanyahou et le roi Abdallah II de Jordanie. Il s’est dit indigné et profondément attristé par cette explosion et les pertes tragiques qu’elle a causées.
- Iran: Le président Ebrahim Raïssi a décrété une journée de deuil public et a prédit que cette attaque se retournerait contre Israël et les États-Unis. Des manifestations ont eu lieu devant les ambassades de France et du Royaume-Uni à Téhéran.
- Jordanie: Le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné le tir et a reporté le sommet quadripartite prévu avec Joe Biden et les dirigeants de Jordanie, d’Égypte et de l’Autorité palestinienne.
- Hezbollah libanais: Le Hezbollah a appelé à une journée de colère pour condamner cette frappe qu’il considère comme un massacre d’Israël. Des heurts ont éclaté devant l’ambassade des États-Unis à Beyrouth.
- Égypte: Le président Abdel Fattah al-Sissi a condamné vigoureusement le bombardement de l’hôpital Ahli et a qualifié cette attaque de violation manifeste du droit international.
- Arabie saoudite: L’Arabie saoudite a dénoncé cette violation des lois et des normes internationales et a dénoncé les attaques continues d’Israël contre les civils.
- ONU: Le chef de l’ONU Antonio Guterres s’est dit horrifié par cette frappe et a condamné fermement les centaines de civils palestiniens tués. Il n’a pas attribué la responsabilité à qui que ce soit.
- Ligue arabe: Le chef de la Ligue arabe a appelé l’Occident à mettre fin à cette tragédie à Gaza et a averti que les auteurs de crimes de guerre ne pourraient pas échapper à la justice.
- France: Le président Emmanuel Macron a condamné cette frappe sur l’hôpital et a appelé à l’ouverture rapide de l’accès à Gaza pour l’aide humanitaire.
- Union européenne: Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a déploré que les civils innocents paient encore le prix le plus élevé. Il a exigé que la responsabilité de ce crime soit établie et que les auteurs en rendent compte.
- Turquie: Le président Recep Tayyip Erdogan a appelé à l’arrêt de cette violence sans précédent à Gaza et a imputé la frappe à Israël.
- Irak: Le Premier ministre irakien a appelé à une résolution immédiate et urgente du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à cette agression. Le pays a décrété trois jours de deuil.
- MSF: L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a condamné cette frappe sur l’hôpital Ahli Arab et a exprimé son horreur face à la mort de patients et de Gazaouis déplacés.
- CICR: Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a également condamné cette frappe, rappelant que les hôpitaux doivent être des sanctuaires pour préserver la vie humaine.
Source : AFP