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Quelle bonne surprise ! Dimanche soir, a été révélée une nouvelle fascinante concernant la prochaine édition du Congrès mondial pour l’abolition universelle de la peine de mort. Tenez-vous bien, elle aura lieu en 2026. L’annonce a été faite en coïncidence avec le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, une célébration importante.
« Un combat essentiel », c’est ainsi que le président français a décrit cette lutte. Et on peut le comprendre, car la peine de mort est encore largement utilisée en Arabie saoudite, en Chine et dans d’autres pays. Ce qui est plus surprenant, c’est que même une démocratie comme les États-Unis n’a pas encore aboli cette pratique.
Réfléchissons un instant à l’énormité de cet événement. C’était le 10 décembre 1948, à Paris, au Palais de Chaillot. La Déclaration universelle des droits de l’homme était adoptée par l’ONU et c’est justement là que cet anniversaire a été célébré. Emmanuel Macron a voulu nous rappeler que les principes énoncés alors ne faisaient pas l’objet d’un « code culturel » ou « occidental ». En fait, ils s’étendent à tous les peuples, de tous horizons.
La bataille des droits LGBT, une évidence pour certains, loin d’être gagnée pour d’autres
« Il faut […] élever la voix quand il faut, pour défendre cet héritage si précieux, rappeler qu’il s’est construit sur le refus de la violence et de la déshumanisation de la Seconde Guerre mondiale », a souligné le président français. Il évoque probablement ici l’affligement des droits des femmes, particulièrement visible en Iran et en Afghanistan.
Malheureusement, les défis rencontrés par les femmes ne se limitent ni à leur accès à l’éducation ni à leur protection contre les violences. Ces dernières font face à plus de problèmes que jamais aujourd’hui, et le président français ne s’est pas étendu sur les plus récentes accusations, particulièrement visant les violences injustes du 7 octobre.
Quant à la commémoration de l’anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, n’espérez pas une transition pour aborder la question du conflit au Proche-Orient. Le président est resté silencieux, que ce soit sur les actes de violence commis par le Hamas ou les bombardements répétitifs et destructifs que réalise Israël depuis deux mois sur Gaza.
Une bataille commune pour les droits humains
Le président Français insiste sur un combat complet et omniprésent contre la pédophilie et la pédopornographie. Après avoir soulevé ces problématiques, il n’a pas manqué de mentionner la nécessité urgente de mener des actions contre le harcèlement qui gangrène nos chers réseaux sociaux. Un sujet qui sera très probablement à l’ordre du jour du sommet d’intelligence artificielle prochainement organisé sur nos terres. Celui-ci posséderait un rôle non négligeable dans l’établissement d’un cadre de gouvernance pour assurer le respect des droits de chacun.
L’implication des forces françaises dans la défense des droits humains
Le président n’a pas oublié de mettre l’accent sur le travail ardu des défenseurs des droits humains. Il nous partage sa volonté de faire accélérer le traitement de leurs demandes de visas par les ambassades françaises. Et ce n’est pas une surprise, car même Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères, a exhorté le public à multiplier leurs efforts afin de faire respecter les droits humains dans le monde. Elle a demandé de façon énergique à « mettre fin à l’impunité de ceux qui les violent ».
Un rappel poignant de Catherine Colonna
La ministre a souligné : « Nous ne devons pas oublier que le respect des droits humains est un combat de tous les jours. Et que ce combat est […] loin d’être gagné ». Elle mentionne la résistance à l’évolution des droits et des libertés à l’échelle mondiale. À cela, elle ajoute que la France « s’honore d’agir pour la paix et la sécurité, et pour le respect des conditions humanitaires des populations victimes des conflits ou victimes du terrorisme ». Ici, elle fait une référence indirecte, mais claire au conflit en Ukraine, aux attaques du 7 octobre en Israël par le mouvement Hamas, et à la situation critique dans la bande de Gaza.
Source : AFP