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- Enquête de la SEC sur la Fondation Ethereum
- SEC enquête sur la Fondation Ethereum : les détails controversés !
- Comment la Fondation Ethereum se décrit-elle ?
- SEC, Ethereum et la grande question : Sécurité ou Commodité ?
- Bitcoin, Ethereum et le dilemme de la classification
- PoS, Ethereum et les évolutions de la perception
- Le labyrinthe juridique de l’ETF Ethereum
- Le pari audacieux de certains acteurs crypto
- Les dédales juridiques et le bras de fer avec la SEC
- Est-ce un échec annoncé pour l’ETF Ethereum ?
Enquête de la SEC sur la Fondation Ethereum
Toujours à l’écoute de l’actualité brûlante du monde de la crypto-monnaie, votre serviteur a une nouvelle à vous partager. Selon Fortune Magazine, une enquête menée par la SEC cible désormais la Fondation Ethereum. Et ce n’est pas tout !
Non contente de s’en prendre à la Fondation Ethereum, la SEC a également jeté son dévolu sur plusieurs entreprises. Celles-ci, je puis vous le confirmer, ont été approchées par l’agence. La machine régulatrice américaine est donc en plein mouvement.
SEC enquête sur la Fondation Ethereum : les détails controversés !
Une rumeur court selon laquelle la SEC aurait demandé des documents financiers en lien avec des transactions effectuées par la Fondation Ethereum. Cette dernière, chère lecteur, a été co-fondée en 2014 par Vitalik Buterin, Gavin Wood et Joseph Lubin. Un terrain miné, n’est-ce pas ?
La fondation s’est appuyée sur des fonds recueillis lors d’une ICO qui a suscité la controverse : 60 millions d’ETH pré-minés ont été vendus à quelques centaines d’initiés pour une somme dérisoire (18 millions USD).
Pour couronner le tout, six millions d’ETH supplémentaires ont été généreusement distribués à quelques dizaines de contributeurs de la première heure. Et dernier élément, mais non des moindres, six autres millions d’ETH ont fini dans les coffres de la Fondation Ethereum, nichée au cœur de la Suisse, dans la vallée de Zug.
Comment la Fondation Ethereum se décrit-elle ?
Dans son rapport annuel 2022, la Fondation Ethereum se définit ainsi :
“Ni une entreprise technologique, ni une organisation à but non lucratif ordinaire. Tout comme Ethereum nécessite de nouveaux concepts et technologies, il a engendré de nouveaux types d’organisations. Nous sommes à l’avant-garde d’un nouveau genre d’organisation : une qui soutient une blockchain, sans la contrôler.”
Ah, ces mystérieuses paroles… “Sans la contrôler”… L’énonciation même de cette précision est loin d’être rassurante. Et que dire de la transition vers la Proof of Stake qui, en substance, donne le pouvoir aux plus fortunés ? Le scénario se complique.
Et évitons même de commencer à discuter des entreprises de staking comme Lido. Cette centralisation ne va que s’aggraver à la lumière des dernières propositions par l’indispensable Vitalik.
SEC, Ethereum et la grande question : Sécurité ou Commodité ?
D’après des informations de , tout a commencé avec une enquête de la SEC déclenchée peu après le passage d’Ethereum au système Proof of Stake en septembre 2022. Après une pause nécessaire pour se concentrer sur les ETF Bitcoin, l’investigation s’est relancée récemment.
Alors que le statut légal d’Ethereum semble toujours ambigu, notre ange gardien de Wall Street, la SEC, semble décidée à utiliser le système PoS pour classer Ethereum comme une « sécurité », selon trois sources confidentielles adressées à Fortune.
Bitcoin, Ethereum et le dilemme de la classification
Admettons-le, la question clé du statut légal des crypto-monnaies frappe souvent le mur des incompréhensions. Pourtant, personne ne conteste que le bitcoin soit une « commodité », tout comme l’or ou le cacao. Du coup, le bitcoin se trouve sous la vigilance de la CFTC (Commodities and Futures Trading Commission).
Mais notre cher Gary Gensler, pense que la plupart des autres cryptomonnaies sont des « sécurités » tombant sous sa juridiction. On attend avec impatience la décision finale de l’American judiciary.
PoS, Ethereum et les évolutions de la perception
William Hinman, l’ancien président de la SEC, avait en 2018 déclaré que Ethereum “ne semblait pas être une sécurité”. Vous imaginez notre surprise quand Ethereum est passé au PoS en 2022 et que tout a brusquement changé ! Depuis, le président de la SEC a fortement suggéré que chaque crypto-monnaie exploitant le système PoS est soumise aux lois relatives aux « sécurités ».
Le labyrinthe juridique de l’ETF Ethereum
Des supporters pointus d’Ethereum ont souligné que la SEC a déjà tranché l’affaire en donnant le feu vert à des ETF Ethereum soutenus par des contrats Futures. C’est un fait, les demandes pour des contrats Futures basés sur Ethereum précisent sans détour que Ethereum “pourrait être classé ‘sécurité’ par la SEC dans le futur”.
Le pari audacieux de certains acteurs crypto
Face à cette incertitude ambiante, certaines entreprises font cavalier seul. C’est le contexte dans lequel s’inscrit l’annonce de Prometheum de son intention de proposer des services de garde pour Ethereum, en choisissant de se placer sous la supervision de la SEC.
De son côté, le directeur juridique de la plateforme d’échange Coinbase a apporté son grain de sel à la conversation en appuyant l’idée que le statut juridique d’Ethereum devrait être aligné sur celui de Bitcoin.
Les dédales juridiques et le bras de fer avec la SEC
N’oublions pas que trois des cinq membres décisionnaires de la SEC (dont notre cher G. Gensler) se montrent farouchement opposés aux actifs cryptographiques. Les ETF Bitcoin n’ont été approuvés qu’après que Grayscale a remporté son procès contre la SEC.
Seul un coup de théâtre juridique pourrait forcer la SEC à valider un ETF Ethereum. Bon courage, puisque cela supposerait probablement de pousser l’affaire jusqu’à la Cour Suprême, ce qui prendra du temps. Pour l’instant, aucune plainte n’est en cours.
Est-ce un échec annoncé pour l’ETF Ethereum ?
Il est donc fort probable que la SEC rejette les demandes d’ETF, dont la date limite est en mai. D’autant plus qu’ils n’ont pas échangé avec BlackRock et Fidelity, contrairement à ce qui s’est passé pour les ETF approuvés en janvier.
Ceci n’est pas un conseil en investissement. L’équipe de RevolutionMagazine ne pourra pas être tenue responsable de vos décisions financières.