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La Corée du Nord prévoit de lancer un satellite dans les prochains jours
Le gouvernement japonais a annoncé, le 22 août, que la Corée du Nord avait informé le pays de son intention de lancer un satellite dans les prochains jours. Cette annonce survient à un moment particulièrement délicat.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré que son bureau avait été informé de ce projet et qu’il avait chargé les autorités de recueillir des informations et de collaborer avec les États-Unis, la Corée du Sud et d’autres pays pour tenter de convaincre la Corée du Nord d’annuler ce lancement.
Les garde-côtes japonais ont également émis une alerte concernant ce lancement de fusée satellite pour trois zones de danger : la mer Jaune, la mer de Chine orientale et les eaux à l’est de l’île de Luçon aux Philippines.
Dans une déclaration à la presse, Fumio Kishida a fortement exhorté la Corée du Nord à annuler ce lancement imminent de son satellite. Il a également demandé à ce que toutes les mesures nécessaires soient prises pour se préparer à d’éventuelles éventualités imprévues.
Un premier échec de lancement fin mai
Ça y est, ça recommence ! Après un échec cuisant il y a trois mois, la Corée du Nord se prépare à un nouveau lancement de satellite. Le 31 mai dernier, leur fusée s’était malheureusement abîmée en mer Jaune peu après le décollage. Et oui, les autorités nord-coréennes avaient prétexté un problème technique pour expliquer cet échec. Ils avaient même affirmé vouloir « faire face aux actions militaires dangereuses des États-Unis et de leurs vassaux ». Tout un programme !
Les Sud-Coréens, eux, se sont retroussés les manches et ont passé 36 jours en mer pour récupérer les morceaux de la fusée et du satellite. Après un examen minutieux réalisé par des experts sud-coréens et américains, le ministère sud-coréen de la Défense a conclu que ce fameux satellite n’avait aucune utilité militaire. Bref, la Corée du Nord semblait visiblement avoir d’autres intentions derrière la tête…
Un nouveau lancement de fusée se profile donc à l’horizon. Et comme si ça ne suffisait pas, cette annonce tombe pile-poil pendant les manœuvres américano-sud-coréennes appelées Ulchi Freedom Shield, qui viennent de débuter et qui vont durer jusqu’au 31 août. Selon ces trois partenaires, ils s’agit de répondre aux menaces grandissantes de la Corée du Nord, qui est désormais munie d’armes nucléaires. Franchement, ça ne sent pas bon tout ça…
La Corée du Nord dénonce les exercices militaires américano-sud-coréens
La Corée du Nord ne décolère pas ! Dans un éditorial publié mardi, l’agence de presse officielle du pays, KCNA, a vivement condamné les exercices militaires en cours entre les États-Unis et la Corée du Sud. Selon KCNA, ces exercices ont un « caractère agressif » et pourraient même entraîner une « provocation nucléaire », avec le risque d’une « guerre thermonucléaire dans la péninsule coréenne ». Les déclarations de Pyongyang ne cessent d’inquiéter, d’autant plus que le pays estime que ces exercices préparent en réalité une invasion du Nord.
Selon KCNA, les États-Unis ont mobilisé une quantité importante de matériel de guerre et de troupes, et ont même déployé des forces spatiales sur le continent pour la première fois. Une situation inacceptable pour la Corée du Nord, qui a promis de répondre par des actions « écrasantes ». Par ailleurs, le dirigeant nord-coréen a récemment inspecté l’une de ses flottes en mer de l’Est, où des missiles ont été lancés avec une grande précision, sans aucune erreur, selon KCNA. Des informations qui ne rassurent guère…
Source : AFP
