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Le Nord et la fermeture des agences de réunification
L’espoir d’une Corée unifiée semble s’évanouir, selon les récents propos de la Corée du Nord. Après avoir considéré ces dernières semaines son voisin du Sud comme un « ennemi », Pyongyang semble plus déterminé que jamais. Les propos échangés en janvier derniers portaient à croire que toute tentative de réunification serait une grave erreur « à ne plus commettre ».
L’allusion à une dissolution des agences de réunification
Mais le Nord ne s’arrête pas là. En effet, l’agence officielle nord-coréenne KCNA, a annoncé ce mardi 16 janvier, que le régime s’active désormais à la dissolution des agences dédiées à la réunification des deux Corées. Ces agences ont perdu, ou sont en passe de perdre, leur pouvoir opérationnel.
Une guerre qui persiste depuis 1953
Pour rappel, la Corée du Nord et la Corée du Sud sont, depuis 1953, toujours techniquement en guerre. Les hostilités entre les deux frères ennemis n’ont jamais réellement cessé, un simple armistice ayant mis fin au conflit ouvert, non un traité de paix. C’est ainsi que le parlement nord-coréen, dans des propos relayés par la KCNA, a fait comprendre que « la réunification de la Corée ne pourra jamais être conclue avec la République de Corée » : preuve de la confrontation aiguë qui persiste sur la péninsule coréenne.
Le climat tendu de 2023 persiste sur la péninsule coréenne
Voilà un petit rappel des événements qui ont mené à la situation actuelle. En 2023, les relations intercoréennes ont subi un sérieux coup, la faute à l’incident du, qui a contraint Séoul à renoncer à un accord militaire établi en 2018 visant à tempérer les tensions.
Une lutte pour la souveraineté depuis près de trois quarts de siècle
C’est ici que l’histoire devient intéressante, chers connaisseurs. Au cœur de leur constitution, chacun des deux Corées revendique l’entièreté de la péninsule coréenne. Nées il y a 75 ans, chacune refuse de reconnaître l’autre en tant qu’entité juridique. Les contacts rares et souvent tendus servaient de relations diplomatiques, principalement gouvernées par le Ministère de l’Unification du Sud et le Comité nord-coréen pour la Réunification pacifique. C’est (juste un de ceux que Pyongyang a récemment fermé).
Source : AFP
