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- L’histoire mouvementée de Judith Godrèche : Des relations qui ont marqué son parcours
- Un brillant réalisateur, une relation inquiétante
- Les autres hommes de sa vie
- Lever le voile sur son passé : un acte courageux
- Le cinéma français sous l’objectif de Judith Godrèche
- Un besoin vital d’attention — et ses conséquences
- Du prestige à l’inconfort : la dérive cinématographique
- L’adulte a le devoir de mettre des limites
- Un appel à plus de vigilance
L’histoire mouvementée de Judith Godrèche : Des relations qui ont marqué son parcours
Une actrice française accomplie, Judith Godrèche a traversé les décennies en gravissant les échelons du cinéma français. Et certains hommes ont joué un rôle essentiel dans son parcours personnel et professionnel. Revenons avec elle sur ces relations marquantes.
Un brillant réalisateur, une relation inquiétante
Non sans une certaine angoisse, Judith Godrèche évoque sa relation passée avec le réalisateur Benoît Jacquot, qui avait 26 ans de plus qu’elle à cette époque. Dans les pages du tout dernier numéro du magazine, disponible depuis le 7 décembre dernier, l’actrice a en effet choisi de briser le silence et de parler de cette période de sa vie.
« J’étais une jeune fille très solitaire, très idéaliste. Je vivais à travers mes livres, ma mère est partie de la maison quand j’avais 9 ans, j’ai été élevée par un homme seul, j’étais vulnérable malgré une certaine maturité », avoue Judith.
Les autres hommes de sa vie
Judith s’est également remémorée les moments passés avec , le père de sa fille née le 19 avril 2005. Une relation qui s’est déroulée dans les années 2000, après son premier mariage avec . De ce dernier, Judith a eu un fils, Noé, dont la naissance date du 4 septembre 1999.
Lever le voile sur son passé : un acte courageux
Ce passé, souvent complexe, Judith Godrèche a décidé de le partager avec le public. Le 28 décembre dernier, Arte diffusait « Icon on the French Cinema », une série qui retrace de manière romancée l’histoire de Judith. Outre cette série, c’est aussi dans le désir de sensibiliser le public à son histoire que Judith a accepté de se confier.
« Si un homme de 40 ans approche ma fille, je le tue. C’est parce que j’ai une fille adolescente que je parviens à réaliser ce qui m’est arrivé, à me dire que j’ai navigué dans un monde sans règle ni loi », explique-t-elle au magazine ELLE.
Un récit qui nous rappelle que la vie peut être une véritable montagne russe et qu’il est important d’en parler pour que chacun puisse en tirer des enseignements
Le cinéma français sous l’objectif de Judith Godrèche
Le passé de Judith Godrèche peut sembler trouble à certains, l’actrice française ayant été en proie à des comportements déplacés dans le milieu du cinéma. Ayant abandonné l’école à l’âge de 15 ans, elle a dû naviguer dans un monde adultère. Sa réflexion nous donne un aperçu saisissant : « Je n’avais aucune idée de ce que disait la loi, j’ai arrêté l’école à 15 ans, les histoires qu’on lit, les films qu’on voit, tout valorisait cette image de lolita, de baby doll« .
Un besoin vital d’attention — et ses conséquences
Elle évoque également la nécessité pour une actrice d’être appréciée et observée : « En tant qu’actrice, on a besoin d’être aimée, regardée. C’est comme si, en vous choisissant, le réalisateur vous donnait vie ». Pourtant, cette nécessité peut ouvrir la porte à des situations dangereuses.
Du prestige à l’inconfort : la dérive cinématographique
Dans un raisonnement poignant, Judith Godrèche met en évidence le danger potentiel qui, à son sens, est omniprésent dans le monde de l’art, notamment le cinéma : « On peut se faire prendre dans les filets d’une personne plus puissante, et l’art est un tremplin extrêmement favorable à ça« .
L’adulte a le devoir de mettre des limites
Elle nous rappelle aussi, avec force, l’importance pour les adultes de fixer des limites, surtout lorsqu’il est question de protéger des artistes plus jeunes. Judith Godrèche insiste : »La position de l’adulte dans la société, c’est de savoir où mettre les limites, même quand il s’agit d’art ». »
Un appel à plus de vigilance
Ces remarques puissantes nous invitent à être plus vigilants. Judith Godrèche nous offre une perspective éclairante sur le côté obscur du milieu du cinéma : « Quand on a 15 ans et qu’on fait une scène torse nu, qu’il y a quarante-cinq prises, qu’on doit embrasser un homme de 45 ans et que cet homme, c’est votre réalisateur, c’est fou qu’il n’y ait aucun adulte sur le plateau pour dire : ‘On va s’arrêter là’« .