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- La journée la plus sombre pour l’armée israélienne suite à l’offensive
- Détails sur cette perte conséquente
- Réaction vive du Premier ministre israélien
- Des pressions croissantes pour une trêve
- Le siège préoccupant de Khan Younès
- Affrontements et séquestrations
- La pression militaire sur le terrain
- Accusations contre l’armée israélienne
- Difficultés technologiques exacerbant la crise
La journée la plus sombre pour l’armée israélienne suite à l’offensive
Ce fut une journée tragique pour Israël. En effet, notre source Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, nous révèle que le pays a subi le 23 janvier, la perte de 24 de ses militaires à Gaza. Ce triste bilan représente la perte quotidienne la plus élevée depuis le début de l’offensive, surpassant le précédent record du 27 octobre.
Détails sur cette perte conséquente
Cher lecteur, il paraît essentiel de préciser que parmi ces 24 héros disparus, 21 étaient des réservistes. Ces derniers ont été les victimes d’une explosion tragique. Celle-ci, causée par un RPG (roquette tirée à l’épaule) a ciblé un tank et un bâtiment préparé pour démolition par l’armée, situé dans le sud de la bande de Gaza.
Réaction vive du Premier ministre israélien
Suite à ce choc, Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, n’a pas tardé à réagir. Il a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce qu’il a referé comme étant un « désastre ». Ce jour a également marqué un tournant difficile pour le pays puisque le malheureux compteur des militaires israéliens tués depuis le début de l’offensive a dépassé le cap symbolique des 200.
Des pressions croissantes pour une trêve
Alors que cette nouvelle laisse le pays en deuil, les appels à la trêve dans le conflit contre le Hamas sont de plus en plus présents. Le gouvernement israélien se retrouve donc sourdément confronté à ces demandes grandissantes pour un arrêt des hostilités.
Le siège préoccupant de Khan Younès
Souvenez-vous, c’était le 7 octobre. Une attaque du Hamas sur le sol israélien provoque un choc : un bilan s’élève à plus de 1140 morts, principalement des civils, selon les chiffres officiels israéliens révélés par l’Agence France-Presse. En parallèle, 250 individus se sont vus capturés et emmenés sur la terre de Gaza, d’où une centaine a finalement été libérée à la fin du mois de novembre, à la faveur d’une trêve.
Affrontements et séquestrations
Notre décompte est effrayant : toujours en détention sur le territoire gazaoui, 132 otages subsistent dont 28 auraient, hélas, succombé à des conditions que l’on peut seulement imaginer comme les pires.
La pression militaire sur le terrain
Les forces israéliennes ont fait une déclaration percutante ce mardi : Elles ciblent Khan Younès, grande cité du sud de Gaza, et c’est là où la tête de file du Hamas, Yahya Sinouar, serait cachée. Ce dernier est présenté comme le commanditaire de l’attaque du 7 octobre. Des témoignages de locaux font état de bombardements israéliens effrayants à proximité de l’hôpital Nasser.
Accusations contre l’armée israélienne
Le Croissant-Rouge palestinien porte des accusations sévères contre l’armée israélienne, allant jusqu’à dire qu’elle aurait pris pour cible son siège à Khan Younès, mettant des vies en danger au sein même de l’hôpital.
Difficultés technologiques exacerbant la crise
Une problématique supplémentaire survient : Paltel, l’opérateur télécom palestinien signale mardi que le territoire, déjà sous siège et largement dévasté, subit une coupure d’internet et de téléphone depuis la veille. À souligner que près de 70% des habitants, c’est-à-dire 1.7 million des 2.4 millions d’habitants, ont dû abandonner leur demeure, se regroupant majoritairement dans le sud.
Source : AFP