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- Jordan Bardella dessine un avenir renouvelé pour le Rassemblement National
- Dévoilement enthousiaste du programme RN pour les élections législatives
- Les prioritaires phares de leur campagne
- Zoom sur la question énergétique
- « Éoliennes et stockage d’énergie : Fait ou fiction ? »
- « L’exploitation optimale de l’énergie éolienne »
- « Le vrai du faux sur le commerce de l’énergie éolienne »
- « L’énergie éolienne : des stocks, des ventes mais jamais de braderie ! »
Jordan Bardella dessine un avenir renouvelé pour le Rassemblement National
Dévoilement enthousiaste du programme RN pour les élections législatives
Les nouvelles brûlantes en provenance du parti Rassemblement national (RN) dont le président, Jordan Bardella, a pris le temps de nous détailler les grandes lignes de leur projet en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Le temps n’a jamais été aussi bien géré que pendant ces 90 minutes captivantes où il a parlé passionnément de l’avenir qu’il voit pour le RN.
Les prioritaires phares de leur campagne
Nos attentions ont été immédiatement captivées lorsque Bardella a énoncé les trois priorités pour le RN. On parle ici de « la relance du pouvoir d’achat », une manière très explicite pour le RN de redynamiser notre économie. Suivi de « le rétablissement de la sécurité sur tout le territoire », une promesse que nombre de nos concitoyens apprécieront certainement. Et pour finir, « la reprise en main de notre politique d’immigration », un enjeu à ne pas négliger dans le contexte sociopolitique actuel.
Zoom sur la question énergétique
Pour Bardella, la rénovation énergétique est un sujet de première importance et non sans cause. Il annonce vouloir « refaire du nucléaire un élément majeur », une affirmation qui a de quoi faire parler. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’en prend à l’énergie éolienne avec une remarque perturbante à savoir que « 25% du temps, les éoliennes tournent à vide, l’énergie ne se stocke pas et nous sommes obligés et contraints de brader l’énergie produite à l’étranger à des coûts extrêmement faibles ». Ces points suscitent tant de questions que nous avons pris l’initiative de contacter deux spécialistes pour éclairer cette situation.
« Éoliennes et stockage d’énergie : Fait ou fiction ? »
Voici le verdict de deux experts en énergie sur les propos de Jordan Bardella. Nicolas Goldberg, adepte de Terra Nova, un think tank orienté vers la gauche, est direct et sans appel. Pour lui, dire que « les éoliennes tournent à vide » est purement et simplement « un abus de langage ». On cherche tous à comprendre le sens des mots de Bardella mais jusqu’à présent, aucune réponse de sa part ou de son équipe ne nous est parvenue.
Et si les éoliennes stockaient de l’énergie après tout ? C’est l’idée que défend Cédric Philibert, ancien analyste chez l’Agence internationale de l’énergie et désormais expert indépendant en énergies renouvelables. L’homme réitère : « L’énergie produite par les éoliennes peut être stockée dans des réseaux et dans des batteries ». Une déclaration qui, de prime abord, contraste assez largement avec celle de Bardella.
« L’exploitation optimale de l’énergie éolienne »
Au-delà de ces controverses, d’autres perspectives se dessinent. Mr. Goldberg illustre par exemple l’emploi de techniques permettant de maximiser l’utilisation de l’électricité générée. Imaginez, des usines qui modifient leurs temps de fonctionnement juste pour tirer profit de cette énergie ! Et rappelons-nous, nos heures creuses à nous tous sont là pour la même raison.
La conclusion ne fait désormais plus aucun doute. Malgré ce qu’a pu affirmer Jordan Bardella, les éoliennes, chers amis, ne tournent pas à vide !
« Le vrai du faux sur le commerce de l’énergie éolienne »
Tiens ! Saviez-vous que la France est un gros exportateur d’électricité ? Qui l’aurait cru ? Comme le souligne notre célèbre expert en énergie, Cédric Philibert, « Traditionnellement, la France est un pays exportateur d’énergie ». Mais attention, ne mélangeons pas tout ! L’énergie éolienne, elle, est largement consommée chez nous. En 2022, elle a même couvert 8,3% de notre consommation nationale, se plaçant ainsi en deuxième position des sources d’électricité renouvelable dans notre cher pays.
« L’énergie éolienne : des stocks, des ventes mais jamais de braderie ! »
Et que fait-on quand les éoliennes produisent plus que nous ne consommons ? On stocke ou on vend, voilà tout. Comme l’explique très bien le spécialiste, « Selon le moment de la journée, la France a besoin de plus ou moins d’électricité, le reste est stocké ou vendu ». Vendu, oui, mais « bradé » ? Comme le dirait Jordan Bardella…
« Vendre ne veut pas forcément dire brader. »
Cédric Philibert, expert en énergie
Alors certes, si on produit trop par rapport à la demande, le prix a tendance à baisser. Mais ne nous leurrons pas, il ne tombe jamais à zéro ! En janvier 2024, par exemple, le mégawattheure avoisinait en moyenne les 81 euros en France. Et il faut savoir que les tarifs entre pays de l’Union Européenne sont assez similaires. Ainsi, le 26 juin à 10h, il s’affichait à 90,98 euros en France, comme en Espagne et au Portugal, avec une légère variation en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg et aux Pays-Bas, et une certaine différence en Italie du Nord, à 109,54 euros.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos éoliennes. Car oui, il est vrai qu’il arrive parfois que le prix soit négatif sur le marché. Mais, comme le souligne notre ami Nicolas Goldberg, c’est « Une situation très rare. Dans ce cas, il arrive que l’on arrête d’utiliser des éoliennes pour produire moins d’énergie et réguler le prix ». Il semblerait donc, chers lecteurs, que le Rassemblement National et son porte-parole Jordan Bardella se soient emmêlés les pinceaux en affirmant que l’énergie éolienne est « bradée ». Comme quoi, les éoliennes ne tournent pas à vide, et encore moins à perte !
