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- Évaluation des risques sur le parcours olympique: un exposé du Ministère de l’Intérieur
- Foyers de contestation majeurs en vue
- Programme suivant: Haute-Garonne
- Méga opposition en juin ?
- Qui pourrait bien perturber la procession de la flamme ?
- Des précédents notoires de perturbations
- Un parcours hautement surveillé
Évaluation des risques sur le parcours olympique: un exposé du Ministère de l’Intérieur
La flamme olympique, symbole de l’esprit sportif mondial, est contestée. Le ministère de l’Intérieur, dans un document intitulé « Analyse des risques et évaluation relatives aux relais de la flamme » daté de janvier dernier, fait état des zones à risque qui surviennent lors du parcours de la flamme.
Foyers de contestation majeurs en vue
Les Pyrénées-Orientales se devineraient un point de tension le 15 mai prochain à cause de restrictions sur l’eau dues à la sécheresse persistante. Le document indique que la RN 116, l’itinéraire majeur du relais, pourrait favoriser des actions et des blocages persistants comme conséquence.
Programme suivant: Haute-Garonne
Poursuivant son voyage, la flamme olympique pourrait rencontrer du mouvement en Haute-Garonne le 17 mai, principales cibles des associations militantes contre le projet de l’autoroute A69. Le document prédit des potentiels dérangements causés par ce mouvement de contestation.
Méga opposition en juin ?
Enfin, lors des trois jour de la fin du mois, à savoir les 24 et 25 mai ainsi que le 2 juin, l’opposition aux « méga bassins » pourrait atteindre un pic. Selon le document, le potentiel violent avéré du collectif BNM 79, la Confederation paysanne et le mouvement des Soulèvements de la Terre, tous fervents opposants aux projets de « méga bassins », pourrait perturber la progression de la flamme.
Qui pourrait bien perturber la procession de la flamme ?
Il semblerait que le Ministère de l’Intérieur ait déjà une liste d’entités qui pourraient se manifester lors du parcours de la flamme. Des noms tels que Saccage 2024, Riposte alimentaire, Les Soulèvements de la Terre et Extinction Rébellion ont été mentionnés. Julien Le Guet, représentant du collectif Bassines non merci, confirme cette affirmation à France Info: « La flamme olympique est en effet une opportunité de mettre la lumière sur toutes les luttes locales partout où elle passera. Monsieur Darmanin se trompe cependant en se concentrant uniquement sur nous. Je veux rappeler qu’il existe 150 comités locaux des Soulèvements de la Terre constitués après la menace de dissolution l’été dernier. Chacun a le choix d’agir quand et où il le souhaite », explique-t-il.
Des précédents notoires de perturbations
France Info révèle que nombreux sont les militants qui auraient postulé pour devenir porteurs de la flamme. Le Ministère de l’Intérieur indique dans son analyse risques que la flamme olympique a fréquemment rencontré des obstacles lors des olympiades précédentes. Retournons en 2008 alors que la flamme passait par Paris avant les Jeux de Pékin. Des contestataires avaient manifesté leur désaccord avec la politique du gouvernement Chinois au Tibet, interrompant le déroulement du relais.
Un parcours hautement surveillé
Pour cette édition, la flamme olympique sera escortée tout au long de son parcours par une protection rapprochée, une bulle de 115 responsables de la sécurité publique, policiers et gendarmes, épaulés par une centaine de forces mobiles. La tension est palpable.
