Le mercredi 29 mai marque un jour tragique pour Jean-Luc Romero. Celui-ci a perdu son mari il y a six ans, à 31 ans seulement, lors d’un plan sexuel chemsex qui a tourné au drame à cause d’une overdose. L’adjoint à la mairie de Paris a profité de cette date triste pour rappeler à tous le vivant souvenir de son conjoint.
A cette occasion, il a partagé sur Instagram une série de photos de son époux, faisant revivre plus de onze années de vie commune. Le message poignant qu’il a écrit : « 6 ans que Christophe nous a quittés. 6 ans que, comme toutes celles et tous ceux qui l’ont connu et aimé, nous ne pouvons l’oublier. Car, comme l’écrivait si justement : ‘On ne meurt que si l’on nous oublie.' »
Continuant sur sa lancée, Jean-Luc Romero ajoute : « Chris est Plus Vivant que Jamais ! Il emplit nos cœurs. Il nous aide à vivre. Il est ma source d’inspiration. Pour toujours. Jusqu’à mon dernier souffle. » Un tribut émouvant, formulé par cet ami dévoué, qui saisit la moindre occasion pour célébrer l’homme qu’il avait à ses côtés.
Le témoignage poignant de Jean-Luc Romero sur la nuit tragique ayant coûté la vie à son conjoint
Suite à la perte prématurée de son mari Christophe Michel, Jean-Luc Romero s’est exprimé au travers des pages de son livre « Plus vivant que jamais ». Il y raconte l’histoire émotionnelle lorsque la police lui fait part des détails de cette nuit douloureuse en mai. « Le commissaire va droit au but, sans réelle précaution. Il sait que je sais. Il m’annonce que mon mari est mort dans la nuit du 28 au 29 mai à Saint-Mandé, qu’il était avec un homme avec qui il a eu des relations sexuelles et qu’il est mort suite à l’absorption de drogue » écrit-il, le cœur lourd.
« Il me parle d’un deuxième homme qui serait venu et aurait prévenu les secours. Il m’indique aussi que la personne chez qui tu as été retrouvé est en garde à vue », continue Jean-Luc Romero dans son livre, partageant les détails affligeants de la situation. Cependant, l’amour persiste dans ses paroles quand il interroge : »Je veux juste être sûr que tu n’as pas souffert. Il m’assure que non« . C’est une poignante lettre d’amour dirigée vers celui qui lui a été arraché.
Dévoué à la lutte contre le SIDA et fervent défenseur de la dignité dans la mort, Jean-Luc Romero ne cesse d’éveiller les consciences sur la réalité du chemsex, encore trop méconnu malgré le nombre de vies qu’il emporte chaque année.