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- Fermeté occidentale face à l’escalade iranienne contre Israël
- L’engagement de Macron sur les réseaux sociaux
- La position française sur le sujet
- Secousses au Conseil de sécurité de l’ONU
- Cri d’alarme d’Israël, l’Iran se défend à l’ONU
- Déclaration unanime de condamnation par le G7
- Le G7 en réunion extraordinaire : une région en pleine déstabilisation
- Un soutien inébranlable à Israël et une condamnation sans appel de l’Iran
- L’appel Américain pour une paix calme
- Pas de représailles en vue pour les États-Unis
- Annonces de solidarité depuis le Canada et le Royaume-Uni
- Préoccupations mondiales suite à l’escalade militaire en Moyen-Orient
- L’Égypte : la voie de la médiation
- Soutien russe à la résolution politique
Fermeté occidentale face à l’escalade iranienne contre Israël
Au lendemain d’une attaque d’envergure contre Israël perpétrée par l’Iran, la planète entière réagissait ce dimanche. Aux États-Unis, une action a été menée en coulisses pour aider Israël à déjouer les drones iraniens et les missiles, dans le but annoncé d’éviter une escalade de violence dans la région.
L’engagement de Macron sur les réseaux sociaux
Le président français, Emmanuel Macron, n’est pas resté silencieux. Il a fait part de sa condamnation sans équivoque de cette « attaque sans précédent » sur le réseau social X, appelant à une désescalade et mettant en garde contre les risques de déstabilisation de la région.
Je condamne avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël, qui menace de déstabiliser la région.
J’exprime ma solidarité avec le peuple israélien et l’attachement de la France à la sécurité d’Israël, de nos partenaires et à la stabilité…
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron)
La position française sur le sujet
Hier soir, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, est intervenu sur France 2. Il a annoncé la convocation de l’ambassadeur d’Iran en France le lundi, avec pour objectif de délivrer un « message de fermeté ». Il a souhaité rappeler que « C’est les Iraniens qui ont attaqué Israël. […] Ça fait maintenant depuis 1979 que l’Iran a mis au cœur de sa diplomatie la haine contre Israël. »
Secousses au Conseil de sécurité de l’ONU
C’est une ambiance de crise qui règne au sein du Conseil de sécurité de l’ONU suite à l’attaque de l’Iran. L’éventualité d’une guerre, dont ni la région ni le monde n’ont l’appétit, fait monter la tension. A certains, le secrétaire général de l’ONU rappelle l’impératif de retenue, mettant en garde contre un Moyen-Orient à l’orée du chaos. Il souligne ainsi le besoin urgent de calmer le jeu et d’apaiser la situation.
Cri d’alarme d’Israël, l’Iran se défend à l’ONU
Alarmé par l’escalade, l’ambassadeur israélien, Gilad Erdan, appelle à une prise de conscience internationale. Selon lui, toutes les sanctions possibles devraient être déployées contre l’Iran, avant qu’il ne soit trop tard. Par contre, on entend la voix de l’Iran qui évoque son droit à l’autodéfense, affirmant n’avoir pas eu d’autres options face à l’agression attribuée à Israël.
Déclaration unanime de condamnation par le G7
Suite à l’attaque de l’Iran, une inquiétude palpable monte de la part du chancelier allemand, Olaf Scholz, qui appuie la position d’Israel. Pour lui, le risque est un ’embrasement régional’ que pourrait provoquer l’Iran, menant le Moyen-Orient ‘au bord du chaos’. Un sentiment partagé à Berlin qui trouve cette attaque ‘inacceptable’, tout comme pour Josep Borrell, le haut représentant des relations extérieures de l’UE.
Le G7 en réunion extraordinaire : une région en pleine déstabilisation
Giorgia Meloni, le chef du gouvernement italien, en charge de présider la réunion d’urgence du G7, a fait part de sa ‘forte inquiétude face à une déstabilisation ultérieure de la région’. Les dirigeants de grandes puissances dont les USA, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon se sont retrouvés à l’écran, accompagnés par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et par Charles Michel, président du Conseil européen.
Un soutien inébranlable à Israël et une condamnation sans appel de l’Iran
Le verdict est tombé après les discussions : une condamnation ‘unanime’ de l’Iran pour son attaque contre Israël, dette déclarée par Charles Michel. Cependant, la nécessité de retenue de tous les partis concernés a aussi été soulignée. Alors qu’ils manifestaient leur ‘plein soutien’ à Israël, les ressortissants du G7 se sont engagés à contrecarrer Téhéran si de nouvelles ‘initiatives de déstabilisation’ devaient voir le jour.
L’appel Américain pour une paix calme
Suivant la récente agression de l’Iran, la Maison Blanche, par la voix de son porte-parole du Conseil de sécurité nationale John Kirby, proclame son soutien pour Israël tout en plaidant pour une résolution pacifique des hostilités. Il a déclaré aux médias américains que « Le président a été clair : nous ne voulons pas d’escalade. Nous ne voulons pas d’une guerre étendue avec l’Iran ».
Pas de représailles en vue pour les États-Unis
Et n’imaginez pas que les États-Unis vont participer à d’hypothétiques représailles israéliennes. Un haut fonctionnaire américain, voulant garder l’anonymat, l’a assuré aux journalistes.
Annonces de solidarité depuis le Canada et le Royaume-Uni
Cela ne surprendra personne, mais l’attaque est vue comme un « mépris du régime iranien pour la paix » au Canada. Justin Trudeau, le premier ministre canadien, ne cache pas son jeu lorsqu’il professe son soutien à Israël. Le Royaume-Uni n’est pas en reste avec son premier ministre, Rishi Sunak, qui va jusqu’à cataloguer les attaques de l’Iran de « dangereuses ». En effet, il promet de défendre Israël en mobilisant des avions de combat supplémentaires au Moyen-Orient.
Préoccupations mondiales suite à l’escalade militaire en Moyen-Orient
L’instabilité grandissante au Moyen-Orient captive l’attention du monde entier. Parmi les plus préoccupées, on note particulièrement la Chine et l’Arabie Saoudite. Par voie officielle, leurs ministères des Affaires étrangères ont exprimé leur inquiétude concernant la montée des tensions militaires dans cette région critique. Comme l’a fait savoir Riyad, il est impératif que tous les protagonistes fassent preuve de discernement pour éviter d’accroître les dangers de la guerre pour la région et ses habitants.
L’Égypte : la voie de la médiation
Quand d’autres se préoccupent, l’Égypte agit. Le pays des Pharaons entre en scène : ne comptant pas rester les bras croisés face à cette situation complexe, le ministère des Affaires étrangères égyptien a décidé de prendre les choses en main. Avec une approche de médiation, le ministère est en pourparlers directs avec toutes les parties impliquées pour tenter de dénouer la situation.
Soutien russe à la résolution politique
La position du pays des pyramides ne laisse pas la Russie indifférente. Moscou est effectivement en phase avec l’approche égyptienne. Le géant russe exprime son soutien en comptant sur les pays de la région pour résoudre cette crise par le biais « des moyens politiques et diplomatiques ».
Source : AFP