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Une interdiction qui contrarie vendeurs et consommateurs
Cette mesure fera partie du futur « plan national de lutte contre le tabagisme ». Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité : vendeurs et consommateurs sont en désaccord. Selon Johanne, il est très facile de se procurer ces produits aujourd’hui, que ce soit dans les tabacs ou même sur Instagram, sans que les points de vente ne vérifient l’âge des acheteurs.
L’engouement pour les « puffs » : facile à obtenir malgré l’interdiction
Les fameuses « puffs » continuent de faire parler d’eux, et certains affirment qu’il est toujours possible de s’en procurer, même si leur vente est officiellement interdite aux mineurs : « Il y aura toujours moyen d’en avoir. Quand on veut trouver, on trouve« , assurent deux jeunes hommes. En effet, certains pays européens, comme l’Espagne, ne les interdisent pas. Mais il aurait peut être été plus judicieux de revoir le marketing en bannissant les emballages trop attrayants dans un premier temps, comme avec les cigarettes.
Cependant, les études sont claires : les « puffs » deviennent des déchets toxiques et constituent une manière d’attirer les enfants vers la nicotine.
La « puff » : une alternative plaisante pour arrêter de fumer
Les « puffs » sont devenus un moyen populaire pour arrêter de fumer la cigarette traditionnelle. Les parfums disponibles sont aussi surprenants qu’appétissants : fraise-pastèque, pomme-mûre ou encore « île flottante ». Pour certains, la « puff » a permis d’arrêter de tousser tous les matins et de dire adieu à la cigarette.
Des enquêtes que nous avons pu lire, aucun buraliste ne reconnaît vendre ces produits aux adolescents aussi facilement. Ils prétendent tous vérifier l’âge et refuser la vente aux mineurs. « Si ce sont des jeunes, je le vois sur leur visage et je leur demande une pièce d’identité. S’ils ont moins de 18 ans, je ne leur donne pas », assure une professionnelle du tabac. Selon les vendeurs, les acheteurs de « puffs » sont principalement des adultes.