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- Jack Lew, diplomate américain, émet un regain d’espoir dans le processus de négociation à Gaza
- Le Hamas exprime une certaine réticence face à la position d’Israël
- Un futur flou pour les pourparlers, selon le Hamas
- Le regard d’Israël sur le Hamas
- Est-ce qu’on aboutira à un accord pré-Ramadan ?
- Décisions majeures en perspective avec l’intervention US
- Le bilan humain, une équation insoluble
Jack Lew, diplomate américain, émet un regain d’espoir dans le processus de négociation à Gaza
A la suite de l’annonce du départ du Hamas des négociations au Caire, le 7 mars dernier, l’équation semblait complexe. Toutefois, Jack Lew, l’ambassadeur américain, ne semble pas avoir dit son dernier mot dans ce jeu diplomatique. Sans garantie de réussite, il note tout de même que « les divergences s’estompent » et que les discussions ne sont pas « rompues ».
Le Hamas exprime une certaine réticence face à la position d’Israël
Arrivés dans la capitale égyptienne le dimanche 3 mars, les porte-paroles du Hamas ont rapidement fait part de leurs réticences. Leurs exigences minimales, à savoir un cessez-le-feu absolu et un retrait des troupes, leur semblent ne pas être satisfaites par la position israélienne, ce qui les a poussés à suspendre les pourparlers.
Un futur flou pour les pourparlers, selon le Hamas
Afin de poursuivre les discussions, le Hamas compte se concerter avec la direction du mouvement à Doha (Qatar), selon une déclaration d’un haut fonctionnaire du mouvement islamiste palestinien à l’AFP. Le mouvement attend impatiemment la réponse finale d’Israël, leur « ennemi officiel », toujours selon leurs termes. L’avenir des négociations, eux, repose dans les mains des médiateurs.
Le regard d’Israël sur le Hamas
Le regard Israélien, lui, est fixé sur le Hamas qui, selon Gadi Eisenkot, membre du cabinet de guerre israélien, est soumis à « une très forte pression » des médiateurs pour poser une « contre-offre ». Stadt, soutient qu’une avancée et une prise de position seraient alors envisageables.
Est-ce qu’on aboutira à un accord pré-Ramadan ?
Alors que le mois sacré de Ramadan, marqué par le jeûne, s’approche à grands pas, prévu pour le dimanche 10 mars, les efforts diplomatiques se multiplient. Les États-Unis, le Qatar et l’Égypte se retrouvent en première ligne comme médiateurs dans l’espoir d’arracher un accord. Pourtant, l’absence remarquée d’Israël dans les négociations laisse des traces d’incertitude.
Décisions majeures en perspective avec l’intervention US
L’établissement imminent d’un port à Gaza, ordonné par Joe Biden à l’armée américaine, représente une lueur d’espoir pour faciliter l’aide humanitaire. C’est l’annonce faite récemment par un haut responsable américain. La question se pose néanmoins autour de la réaction possible d’Israël face à cette mesure.
Le bilan humain, une équation insoluble
Tout le monde se souvient encore de l’attaque mortelle du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, qui avait causé la perte de 1200 vies. Le ministère de la Santé du Hamas indique qu’à la suite de la riposte israélienne, plus de 30 000 Palestiniens auraient perdu la vie à Gaza. Ces chiffres restant invérifiables à l’heure actuelle, ils alimentent la tension et le flou autour du conflit.
Source : AFP