Raphaël Glucksmann, co-président de Place publique, a donné une interview bouillonnante à France Inter ce vendredi 14 juin. « Il a plongé la France dans le chaos », a-t-il fustigé sans ambages. Il exprime clairement sa peur et son inquiétude : « La vérité, c’est qu’il a ouvert les voies du pouvoir, dans notre pays, à l’extrême-droite ».
Le politicien ne mâche pas ses mots quand il s’agit d’Emmanuel Macron. D’après lui, le Président joue à un jeu très risqué : « Ce président joue avec les institutions comme on joue au poker ».. Glucksmann va même jusqu’à impliquer l’histoire future, alléguant qu’Emmanuel Macron « a commis une faute immense, dont il devra répondre devant l’histoire ».
Il a également pris le temps de partager ses sentiments sur l’actuelle situation du pays. « Depuis dimanche soir, j’ai une boule au ventre. Et j’ai une colère qui m’habite et je suis sûr que des millions de Françaises et de Français partagent cette colère », a-t-il confessé. Il questionne les motivations du Président et poursuit son analyse du quinquennat d’Emmanuel Macron. « Lui (Emmanuel Macron, NDLR), depuis le début de son quinquennat, il joue à ‘moi ou le chaos’. Et aujourd’hui, ce n’est pas ‘moi ou le chaos’, c’est lui le chaos », a-t-il affirmé.
Il semble aussi attristé de constater que les différents partis politiques ont très peu de temps pour préparer leurs stratégies. « On est dans un moment où chacune et chacun doit prendre une décision intérieure immense », a conclu Raphaël Glucksmann, soulignant l’importance de l’engagement en politique, et laissant à ses auditeurs de quoi penser.
Le Parti Fait-il des Caprices à Raphaël Glucksmann ?
Raphaël Glucksmann, ce charmant coprésident de Place publique, fait les gros titres ces jours-ci, mais pas vraiment pour les bonnes raisons. Figurez-vous, il a été en tête de liste du PS-Place publique lors des récentes élections européennes. Mais les toutous de son parti, semble-t-il, ont fait quelques manigances sans sa permission.
Un peu embarrassant, non ? « Il s’est fait avoir par le PS », cela fuit d’une source anonyme le 11 juin. D’autres murmurent avec une certaine gourmandise que « Glucksmann a été instrumentalisé pour récupérer une partie de l’électorat Macron. Pari réussi. Maintenant, ils n’en ont plus besoin ». Un petit oiseau du Parti Socialiste nous a même glissé ça à l’oreille.
Notre bon Raphaël, bien qu’il avait préféré rester à l’écart de ces querelles d’union de gauche, s’est retrouvé dans une impasse. Il a dû avouer sur notre cher France Inter que pour barrer la route au Rassemblement national, il ne voyait pas d’autre solution que d’appeler en renfort le Nouveau Front Populaire. Le suspense est à son comble, n’est-ce pas ? Restez à l’écoute pour la suite de ces aventures politiques tumultueuses !