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Imaginez-vous un instant dans les couloirs de notre ecosysteme crypto encore hantés par les spectres de FTX. C’était en novembre 2022, une période funeste où la création de Sam Bankman-Fried s’est trouvée dévastée, avec des retombées négatives pour un grand nombre d’entreprises.
Ce poids lourd du lending reconsideré se retrouve au coeur des nouvelles en plein processus d’insolvabilité. Ce week-end, un intérêt particulier se porte sur sa quête de sanction judiciaire visant à dissoudre une énorme collection d’actifs en confiance, dont l’estimation avoisine les 1,6 milliard de dollars. Laissez-moi vous éclairer sur la situation.
En pleine tourmente, Genesis planifie la vente de 1,6 milliard de dollars d’actifs
Genesis, actuellement en plein œil du cyclone, a déposé une requête auprès du tribunal des faillites du district sud de New York, plaidant pour le droit de liquider une partie de son trésor.
Cette somme colossale est largement constituée par près de 1,4 milliard de dollars en titres du Grayscale Bitcoin Trust (GBTC), mais comprend également sous son parapluie un investissement de 200 millions de dollars dans Grayscale pour les cryptomonnaies Ethereum et Ethereum Classic, entre autres.
Genesis ne chôme évidemment pas. Avec une date limite prévue pour le 8 février, l’entreprise s’efforce d’obtenir l’approbation pour ses ventes avant que le marché souvent imprévisible ne provoque une fluctuation des prix des actifs.
Republike : la promesse d’un réseau social décentralisé et respectueux
Tandis que tous les géants des réseaux sociaux se bâtissent de véritables fortunes grâce à l’exploitation des données personnelles de leurs utilisateurs, Republike envisage une alternative : un modèle décentralisé axé sur les besoins de l’utilisateur, qui prend véritablement en compte le respect de la vie privée.
Genesis face à la tourmente : enjeux sur le marché de la cryptomonnaie
Qu’en est-il de l’impact sur le marché de la cryptomonnaie ? La question n’est pas nouvelle. On s’interrogeait déjà en ce sens le 22 janvier dernier, à la suite d’une pression vendeuse inhabituelle.
Mais soyons clairs, nous ne parlons pas ici de simples jetons d’un jeu d’échecs financier. Les actifs que Genesis prévoit de vendre tiennent une part majeure dans l’univers de la cryptomonnaie. A titre d’exemple, le Grayscale Bitcoin Trust (GBTC) détient à lui seul environ 3,2% de l’ensemble des Bitcoins existants. De facto, la décision de Genesis de liquider une part de ces avoirs fait naître de légitimes interrogations quant à ses répercussions éventuelles sur le marché.
C’est à cette lumière qu’il convient d’appréhender la stratégie de Genesis. Devant l’urgence de la situation, l’entreprise est contrainte de s’adapter rapidement. Son but ? Accélérer ses ventes pour se protéger des caprices du marché, et par la même occasion, assurer un maximum de retour financier à ses créanciers.
Genesis à l’épreuve : la régulation crypto et des entrelacs juridiques
Genesis, notre cher acteur du monde de la cryptomonnaie, a plus d’une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Non seulement la volatilité du marché mystérieux qu’elle navigue, mais aussi une poignée de complications juridiques et réglementaires. Souvenez-vous, Genesis est en pleine bataille avec Gemini, revendiquant environ 31 180 804 actions GBTC supplémentaires, sans blague, c’est à peu près l’équivalent d’un montant ébouriffant de 1,2 milliard de dollars.
Et comme si cela ne suffisait pas, il y a cet épisode récent de la conversion GBTC en ETF. Oh, ne vous y méprenez pas, ce n’est pas juste un petit changement de lettres, c’est une grosse affaire. Cette transformation ajoute une complexité supplémentaire, Genesis doit jouer au jeu du labyrinthe réglementaire sans se perdre.
D’une semaine à l’autre, pour Genesis, le refrain reste le même : toujours dans le pétrin. Imaginez-vous pris entre le marteau du conflit avec Gemini, l’enclume des institutions américaines… pas une mince affaire. Rajoutons à cela que notre acteur acceptait la semaine dernière d’avancer un gros montant, concernant l’exploitation du programme Gemini Earn.
Ceci n’est pas un conseil en investissement. L’équipe de RevolutionMagazine ne pourra pas être tenue responsable de vos décisions financières.
