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- Le coup de théâtre dans le drame de Gaza
- Un changement tactique pour le Hamas
- Le Hamas propose un arrêt des hostilités, Israël trouve irréalistes les conditions
- Le grand échange : qu’espère le Hamas ?
- Et si un accord était trouvé : qu’attend le Hamas ?
- Les réactions d’Israël : le verdict du Premier Ministre
- Pause dans l’enchevêtrement de cinq mois de conflit : est-ce possible ?
- Enlèvements et captivités : le coup de tonnerre du Hamas
- Une riposte écrasante le 7 octobre : l’écho mortel du conflit
Le coup de théâtre dans le drame de Gaza
Le groupe connu sous le nom de Hamas, jusqu’alors inflexible sur un cessez-le-feu à durée indéterminée à Gaza comme prérequis pour les pourparlers de libération d’otages, a changé de cap. Une pause dans les hostilités d’une durée de six semaines est maintenant sur la table, une volte-face pour le moins surprenante dans cette saga en cours.
Un changement tactique pour le Hamas
Cette nouvelle position a été révélée par un membre haut placé du Hamas dans une déclaration à l’AFP. Selon lui, dans le cadre de ce cessez-le-feu temporaire, une quarantaine d’otages, dont des femmes, des enfants, des personnes âgées ainsi que des malades, seraient libérés. En échange, le Hamas demande la libération de 20 à 50 détenus palestiniens, un chiffre bien loin des précédentes demandes.
Le Hamas propose un arrêt des hostilités, Israël trouve irréalistes les conditions
L’informateur au sein du Hamas a soulevé plusieurs autres demandes pendant cet hypothétique répit de six semaines. Cela inclut l’évacuation de l’armée israélienne de toutes localités et zones densément peuplées. En outre, les déplacements de personnes déplacées seraient autorisés sans aucune restriction, et pas moins de 500 camions d’aide humanitaire devront être autorisés à entrer quotidiennement.
Le grand échange : qu’espère le Hamas ?
Le but ultime du Hamas, selon cette même source, est de faciliter un large échange de prisonniers à la fin de cette première étape. Cela impliquerait la libération des officiers et des soldats israéliens qui sont soit détenus en captivité soit ceux qui ont été tués par le Hamas et d’autres groupements, en contrepartie des prisonniers palestiniens. Cependant, le ratio de cet échange n’a pas été spécifié.
Et si un accord était trouvé : qu’attend le Hamas ?
Dans le cas où un accord serait conclu, le Hamas exige un retrait total de l’armée israélienne de la bande de Gaza, non sans demander en plus la reconstruction du territoire et la levée du blocus imposé ici depuis l’arrivée au pouvoir du Hamas en 2007.
Les réactions d’Israël : le verdict du Premier Ministre
Suite à ces requêtes, le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a fait savoir jeudi soir que « le Hamas continue de faire des demandes irréalistes ».
Pause dans l’enchevêtrement de cinq mois de conflit : est-ce possible ?
Imaginez un instant que l’orage de ces cinq longs mois de conflit daigne faire une pause. Ce serait du jamais vu, mais c’est ce qui pourrait survenir, et au moment le plus opportun pour nos voisins palestiniens majoritairement musulmans, car ils ont entamé, depuis la soirée du dimanche 10 mars, le mois sacré du jeûne du Ramadan. C’est un carrefour délicat où diverses nations se sont déplacées en Égypte avec un objectif commun : repartir avec un accord de paix.
Enlèvements et captivités : le coup de tonnerre du Hamas
C’était une attaque d’une gravité jamais vue du Hamas dans le sud, où environ 250 personnes ont été subitement arrachées à leur environnement familier et transportées à Gaza. Le compte de l’État juif est stupéfiant : de tous ceux enlevés, 130 resteraient encore détenus à Gaza, dont 32 ne seraient plus de ce monde.
Une riposte écrasante le 7 octobre : l’écho mortel du conflit
Le 7 octobre, l’attaque a laissé un sillage de douleur en éliminant 1 200 vies. Depuis, l’écho de la riposte du gouvernement de Benyamin Netanyahou a résonné sous forme d’une hécatombe massive dans la bande de Gaza, prenant plus de 30 000 vies selon le ministère de la Santé du Hamas. Pourtant, ces chiffres restent indéfinissables dans leur exactitude, les journalistes étrangers étant interdits d’accès au territoire.
Source : AFP