La durée du séjour de Rudi Garcia à la tête de la direction du club de Naples a été remarquablement brève et bien remplie. Cet entraineur français, qui est venu remplir le siège laissé vacant par Luciano Spalletti, a dû faire ses valises dès la mi-novembre, n’ayant passé que quatre court mois à son poste.
Les circonstances du départ de celui qui fut autrefois à la tête des clubs de Lyon et de Marseille ont été discutées par Aurelio De Laurentiis lors d’une longue conférence de presse qui a duré à peu près deux heures. Le président a énoncé avec une clarté brutale qu’il s’est aperçu rapidement de l’inadéquation de l’embauche de Garcia, déclarant que ce dernier « n’avait pas regardé un seul match du Napoli ».
Suspectant la réaction des journalistes, il s’est exclamé : « Et si je l’avais renvoyé immédiatement, vous m’auriez reproché mon choix en vous interrogeant sur ma santé mentale« .
Un échange tendu mène à la destitution de Rudi Garcia
Il était une soirée du 12 novembre où un combat de mots a pris fin avec la chute inévitable de Rudi Garcia. L’homme à la tête, De Laurentiis, se rappelle avec candeur de cette soirée chargée d’émotions lors du match contre Napoli-Empoli, « Je suis descendu aux vestiaires avant le match pour le mettre en garde : « À mon avis, tu te trompes là ». Il a riposté avec suffisance : « Laissez-moi faire ! », se souvient De Laurentiis.
Ce dernier n’ayant pas peur de remettre les points sur les i avec son entraîneur: « À la mi-temps, je suis retourné le voir et je lui ai lancé : « Que fais-tu ? As-tu vraiment l’intention de te faire virer ? » ». Les échanges tendus entre les deux hommes continuent jusqu’à la fin du match. « La partie terminée, je lui ai dit d’aller se faire foutre. Quel triste sort pour Rudi Garcia
