Consulter Masquer le sommaire
Le 30 juillet, une frappe a été effectuée par l’armée israélienne, ciblant la banlieue sud de Beyrouth, connue pour être le fief du Hezbollah au Liban. Selon un communiqué de Tsahal, cette attaque visait « le commandant responsable du meurtre des enfants de Majdal Shams et de nombreux autres civils israéliens ». Ce lieu est localisé sur le plateau syrien du Golan, territoire annexé par Israël.
Cette roquette, qui a frappé un terrain de football, a été attribuée par Israël et les États-Unis au mouvement islamiste libanais, bien que ce dernier ait nié toute implication. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a rapidement affirmé que le Hezbollah avait « franchi la ligne rouge ». De son côté, dès lundi, le Premier ministre d’Israël, Benyamin Nétanyahou, avait promis que son pays fournirait une « réponse sévère » en réaction à cette attaque. L’action israélienne survient quelques minutes après cette déclaration.
Kamala Harris soutient le droit d’Israël à se défendre
La riposte d’Israël a visé Fouad Chokr, chef militaire du Hezbollah, cependant, selon une source proche du groupe, il a échappé à la frappe. Le ministère libanais de la Santé déplore une victime féminine et un bilan de 68 blessés, dont cinq dans un état critique. De son côté, l’armée israélienne annonce fièrement avoir « éliminé » le commandant responsable de la mort de nombreux enfants israéliens sur le plateau du Golan.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a fermement condamné l’action israélienne en la qualifiant d’« agression flagrante » et d’« acte criminel ». Il appelle la communauté internationale à exercer des pressions afin de stopper les menaces d’Israël. La vice-présidente américaine Kamala Harris, également candidate démocrate, soutient qu’Israël a le « droit de se défendre » contre ce qu’elle désigne comme une « organisation terroriste ». Elle a également rappelé l’importance de poursuivre les efforts diplomatiques pour mettre fin aux hostilités.
Suspension des vols vers Beyrouth: Air France réagit
Chers lecteurs, face à la recrudescence des tensions entre Israël et le Hezbollah, les inquiétudes quant à une propagation du conflit au Liban se sont intensifiées. Mardi, un civil israélien a succombé à une roquette tombée dans le nord du pays, tandis que l’armée israélienne ripostait avec vigueur par une série de frappes sur le sud du Liban. Êtes-vous prêts pour une statistique inquiétante ? Dix cibles attribuées au Hezbollah ont été visées dans sept zones différentes, et un membre de cette organisation armée aurait été tué.
En réaction, plusieurs compagnies aériennes, y compris notre chère Air France, ont suspendu leurs vols à destination de Beyrouth dès lundi. Une petite lueur d’espoir, cependant: Air France prévoit de reprendre sa desserte mercredi, sauf changement de dernière minute. Quant à la Middle East Airlines, son PDG, Mohammad al-Hout, essaie de rassurer en affirmant que l’aéroport « n’avait pas reçu de menaces ». Espérons que la voie des airs reste sûre pour tout le monde !