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- Deschamps, intrépide face à l’éventualité d’un parcours compliqué lors des éliminatoires
- Malgré les manquements, les Bleus restent imperturbables
- L’espoir ne quitte jamais l’équipage Les Bleus
- Le casse-tête de Deschamps en milieu de terrain et en attaque
- Des performances en demi-teinte et des espoirs de reprise
- Deschamps, convaincu par l’éclatante prestation de Barcola
- Un tournant décisif : les huitièmes de finale
Deschamps, intrépide face à l’éventualité d’un parcours compliqué lors des éliminatoires
« Je ne suis pas déçu, pas du tout, sincèrement. » Voilà à quoi ressemblent les mots réconfortants de Didier Deschamps en dépit d’une deuxième place obtenue lors du match contre la Pologne, mardi 25 juin. Il semblerait que notre cher sélectionneur professe une sorte de méthode Coué, c’est-à-dire, un positivisme à toute épreuve en guise de digestion face à une performance qui n’était pas à la hauteur des objectifs initiaux. Que vous soyez inquiets ou non, nos Bleus joutent dans la partie la plus difficile du tableau à élimination directe, mais cela ne semble pas perturber notre entraîneur.
Malgré les manquements, les Bleus restent imperturbables
Didier Deschamps, lors de sa conférence de presse face à des journalistes toujours dubitatifs, a déclaré : « On a fait ce qu’il fallait pour aller chercher la première place. Vous voulez un exemple de notre soupçon de malchance ? Voyez vous-même, nous avons affronté Lukasz Skorupski, indubitablement l’homme du match. » Si les nombres parlent, ils dévoilent une certaine inefficacité face à la Pologne. Avec 19 tirs, dont seulement huit cadrés, un but sur pénalty, la réussite n’a pas été totalement au rendez-vous. Le même scénario semble se reproduire si nous jetons un coup d’œil aux deux matchs précédents, où nos Bleus ont tiré 29 fois, obtenant six cadrages.
L’espoir ne quitte jamais l’équipage Les Bleus
Même si d’autres sélections nationales semblent présenter plus de potentiel, le sélectionneur reste optimiste. Il motive son équipe et le public avec des paroles encourageantes : « Peut-être que d’autres équipes ont dégagé plus de potentiel, le fait qu’on n’ait pas marqué limite nos prestations mais on est là où on voulait être, et il ne faut pas banaliser la qualification, notre groupe était vraiment difficile ». C’est dans cet esprit que les Bleus continuent leur parcours, sans se laisser déstabiliser par les rencontres préliminaires déjà conclues.
Le casse-tête de Deschamps en milieu de terrain et en attaque
Au fur et à mesure que le huitième de finale du 1er juillet approche, Deschamps se retrouve avec une énigme à résoudre, créée par la phase de groupes. Notre souci ne réside pas en défense, où Mike Maignan, Jules Koundé, William Saliba, Dayot Upamecano et Theo Hernandez ont tenu le fort, mais bien au coeur du jeu et en pointe. Notre sélectionneur a fait le choix audacieux de laisser Antoine Griezmann sur le banc lors du match contre la Pologne, notre grizzli emblématique ayant du mal à trouver sa place depuis le début du tournoi. « Il avait enchaîné, j’ai pris l’option de le faire souffler. Mais je sais de quoi il est capable » a-t-il expliqué, éliminant toute notion de contre-performance de notre sous-capitaine.
2012 – La France n’avait plus échoué à terminer en tête de son groupe lors d’un tournoi majeur (Coupe du Monde + EURO) depuis l’EURO 2012, soit la fin de 5 tournois consécutifs en terminant à la 1re place de sa poule. Laborieux.
— OptaJean (@OptaJean)
Des performances en demi-teinte et des espoirs de reprise
Nos joueurs de milieu de terrain n’ont pas brillé par leur performance jusqu’à présent. De retour après une blessure, Aurélien Tchouameni n’a pas su relever le défi lors de ses apparitions contre les Pays-Bas et la Pologne. Et malgré des débuts impressionnants contre l’Autriche, Adrien Rabiot a eu du mal à maintenir le rythme lors des deux matchs suivants. Au final, c’est le rapatrié N’Golo Kanté qui a prouvé son importance, malgré quelques ratés contre la Pologne. À l’avant, Kylian Mbappé semble tenir son rang, étant souvent à l’origine des occasions, mais il est bien le seul. Ousmane Dembélé multiplie les essais mais peine à finir ses gestes. Kingsley Coman pourrait représenter une option si le joueur de Munich retrouve sa pleine forme physique – une éventualité douteuse tandis qu’il se voit ménager à l’entraînement.
Deschamps, convaincu par l’éclatante prestation de Barcola
Lors du récent choc contre la Pologne, c’est l’étoile montante, Bradley Barcola, qui a été propulsé sur le devant de la scène en lieu et place de Marcus Thuram. En effet, le jeune parisien a excellé par sa vivacité et son habileté dans le dribble. Les mots de Deschamps témoignent de l’appréciation qu’il porte à ce jeune prodige : « En tenant compte du fait que c’était sa première titularisation, avec un adversaire de très haut niveau, il a fait des choses très intéressantes. La percussion, les enchaînements… C’est un très jeune joueur, mais s’il est là, c’est parce qu’il a ces qualités là ».
Deschamps, cependant, n’a pas adhéré aux performances des nouvelles recrues. Son seul commentaire ? « Ça aurait pu être mieux ». Des paroles qui témoignent de son insatisfaction.
Un tournant décisif : les huitièmes de finale
Les Bleus doivent dès lors se recentrer sur les huitièmes de finale. Epuisés par un jour de repos en moins que leurs adversaires, la compétition se durcit avec l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal, se situant tous dans la même partie du tableau. Une seule place pour la finale est disponible. Deschamps affiche sa confiance : « Mais les impressions du premier tour ne sont pas toujours celles du deuxième tour ». Le public français attend avec impatience.