Les élections présidentielles turques approchent à grands pas et Recep Tayyip Erdoğan a dû mettre sa campagne en suspens en raison d’un problème de santé. Le chef de l’État a été victime d’un « virus intestinal », ce qui a suscité des inquiétudes autour de son état de santé et l’a conduit à annuler ses déplacements.
Le président Recep Tayyip Erdoğan, candidat à sa propre réélection et en difficulté dans les sondages par rapport à Kemal Kılıçdaroglu, multiplie les meetings à travers la Turquie ces dernières semaines. Cependant, mardi soir, il a dû interrompre une interview télévisée et a annulé tous ses déplacements mercredi et jeudi, ce qui a suscité des inquiétudes sur son état de santé, le chef de l’Etat turc ayant 69 ans.
Les téléspectateurs turcs ont été surpris mardi soir lorsque, alors qu’il était interviewé, Recep Tayyip Erdoğan s’est vu interrompu par une publicité. Visiblement fatigué, le président turc est revenu à l’antenne un quart d’heure plus tard pour s’excuser. Il a reconnu qu’il avait hésité à annuler sa participation à l’émission et a souligné que la campagne était très rude.
La situation sanitaire s’aggravant, le président sortant a pris la décision de mettre fin à ses déplacements. Ainsi, le jeudi qui suit, il se voit contraint d’annuler sa présence à l’inauguration de la première centrale nucléaire du pays, préférant transmettre un message vidéo.
Aurait-il eu une crise cardiaque ?
Des bruits de couloir se sont propagés après que des affirmations concernant une crise cardiaque subie par le président turc Recep Tayyip Erdoğan ont été lancées. Une déclaration que la présidence turque a rapidement démentie. Cela vient s’ajouter à la rumeur qui prétendait que le chef de l’Etat était atteint d’un cancer de l’estomac après une opération à l’intestin il y a plus de 10 ans.
Néanmoins, il est important de prendre les informations fournies par l’état turc avec des pincettes, la propagande d’état est tellement forte dans ce pays que nous ne savons rien de son état de santé. À l’approche des élections, peut-être qu’une démocratie va enfin s’installer en Turquie !